Rienne dure Au dessus de la ceinture Non pas sur la bouche Je sais je touche Le fond du lac Le temps des cerises est mort Le diable est dans le corps Non pas sur les lĂšvres Nonpas sur la bouche MĂȘme si c'est louche Puisque ma langue A le goĂ»t de ta vertu De ton honneur perdu Non pas sur les lĂšvres MĂȘme si j'en rĂȘve MĂȘme si je tremble Et bien que A− Au propre. 1. Usuel. Qui produit une impression piquante, dĂ©sagrĂ©able sur les organes des sens. a) Qui produit une impression piquante, dĂ©sagrĂ©able sur le goĂ»t. [En parlant d'une substance : boisson, aliment, etc., le plus souvent altĂ©rĂ© (e)] BiĂšre, lait, vin aigre; devenir aigre : 1. CotĂ©passager, ceinture dĂ©tachĂ©e La bouche pleine dans les yeux elle me ken Du rouge Ă  lĂšvre sur mon filtre, sur mon sexe D'la buĂ©e sur la vitre de la caisse CotĂ© passager, ceinture dĂ©tachĂ©e La bouche pleine dans les yeux elle me ken Ma mĂšre et mes frĂšres compte sur oim' Amour et longue vue au squad Je bosse dur je ne traĂźne plus au Rienne dure Au-dessus de la ceinture Non, pas sur la bouche Je sais, je touche Le fond du lac Le temps des cerises est mort Le diable est dans le corps Non, pas sur les lĂšvres Non c'est pas UwpPEwN. Contre le mensonge envahissant dont l’ennemi est le pĂšre, lui qui est meurtrier depuis le commencement Jean 8 44 LSG, les chrĂ©tiens conduits par le Saint-Esprit, sont appelĂ©s Ă  bĂątir leur vie sur la vĂ©ritĂ© immuable de la Parole de Dieu. Cette Parole ne cesse de nous sanctifier Jean 17 17 LSG, et ne dĂ©pend ni de nos cinq sens, ni de nos sentiments, ni encore moins de la rĂ©alitĂ© qui nous entoure, car elle vient de l’Eternel, le CrĂ©ateur de toutes choses. Cependant, dans Sa sagesse inouĂŻe, le Seigneur, au travers de l’apĂŽtre Paul, nous demande de revĂȘtir cette vĂ©ritĂ© dans un endroit prĂ©cis A nos reins, autour de notre ceinture. En effet, dans EphĂ©siens 6 14 b LSG la Bible dĂ©clare ayez Ă  vos reins la vĂ©ritĂ© pour ceinture. » Le mot Ceinture » vient du grec » Perizonnumi , qui signifie se ceindre, ou encore mettre autour du corps, envelopper, entourer, serrer, attacher. Cela signifie aussi se prĂ©parer au combat. MĂ©taphoriquement, cela consiste Ă  s’entourer, s’envelopper, serrer et attacher sur soi, la connaissance de la vĂ©ritĂ© que constitue la Parole de Dieu, pour nous permettre, et le Seigneur insiste lĂ -dessus, de faire face Ă  tout type de combat dans notre marche avec Lui. En effet, ce mot revient deux fois dans la mĂȘme phrase pour exprimer l’emphase du Seigneur Tenez donc ferme ayez perizonnumi Ă  vos reins la vĂ©ritĂ© pour ceinture perizonnumi; revĂȘtez la cuirasse de la justice ». Et nous savons aussi que la Parole de Dieu est la vĂ©ritĂ© Psaume 119 160 LSG Jean 17 17 LSG. La vĂ©ritĂ© elle, vient du grec aletheia » qui signifie La vĂ©ritĂ© appuyĂ©e sur Dieu et l’exĂ©cution de Ses desseins Ă  travers Christ, dictant les devoirs de l’homme, rejetant les superstitions des paĂŻens, les inventions des Juifs, et les opinions corrompues des faux enseignants. Mais concrĂštement, qu’est-ce que cela reprĂ©sente que d’avoir Ă  nos reins la vĂ©ritĂ© pour ceinture ? 1. Comme une ceinture chez le soldat, la vĂ©ritĂ© doit rĂ©gir notre marche avec Christ. La bonne marche du soldat dĂ©pend de la maniĂšre dont il a ceint sa ceinture, autour de sa taille. Sinon, il perdrait beaucoup de temps Ă  ranger constamment ses armes, ses vĂȘtements, etc. Nous les chrĂ©tiens, devrions aussi nous assurer que la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu soit bien ancrĂ©e en nous, pas juste de maniĂšre intellectuelle, mais vĂ©ritablement insĂ©rĂ©e au plus profond de nous, au point de nous emmener Ă  Lui donner la premiĂšre place avant les faits scientifiques, avant la connaissance des hommes, avant la sagesse des hommes, et bien Ă©videmment avant la sagesse charnelle et diabolique. La vĂ©ritĂ© de Dieu doit donc primer, au-delĂ  des choses que nous pouvons voir avec nos cinq 5 sens. Au point que si nous voyons ou percevons quelque chose avec nos cinq 5 sens, mais qui ne soit conforme avec ce que Dieu dit, ou encore si une personne nous fait part de quelque chose contraire avec ce que dit la Parole de Dieu, on doit la considĂ©rer comme un mensonge. En effet dans Romains 3 4a LSG la Bible dĂ©clare Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur ». Nous devons donc nous remplir de cette vĂ©ritĂ©, afin qu’elle dĂ©borde toujours de notre bouche, surtout pendant nos rapports avec les les autres. Dans ÉphĂ©siens 4 25 LSG la Bible dĂ©clare C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vĂ©ritĂ© Ă  son prochain; car nous sommes membres les uns des autres ». Chacun de nous doit atteindre et marcher dans la dimension oĂč l’on ne fait dĂ©sormais rien sans la Parole de Dieu. Ainsi, on lit dans 2 Thessaloniciens 2 13 LSG C’est pourquoi nous rendons continuellement grĂąces Ă  Dieu de ce qu’en recevant la Parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est vĂ©ritablement, comme la Parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez ». C’est ainsi que nous pourrions expĂ©rimenter la rĂ©ussite et le succĂšs en toutes choses. Dans JosuĂ© 1 8 LSG le Seigneur Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; mĂ©dite-le jour et nuit, pour agir fidĂšlement selon tout ce qui y est Ă©crit; car c’est alors que tu auras du succĂšs dans tes entreprises, c’est alors que tu rĂ©ussiras. » 2. Comme une ceinture, la vĂ©ritĂ© doit devenir la piĂšce centrale de toute chose. Dans l’armĂ©e romaine qui est la source de rĂ©fĂ©rence que l’apĂŽtre Paul utilise en parlant des armes de Dieu, les militaires portaient la ceinture autour de la taille, et ils y accrochaient leur Ă©pĂ©e, leur couteau, leur gourde, leur portion de nourriture, leurs effets personnels, etc. C’est la ceinture qui Ă©tait la piĂšce centrale de l’armure, puisqu’elle entourait tout le corps, et offrait beaucoup de places pour accrocher beaucoup de choses. Paul nous exhorte donc Ă  faire aussi de la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu, la piĂšce centrale de notre marche avec Christ. Toutes les armures que le soldat transporte, tirent leur source de cette ceinture et c’est aussi le cas pour toutes les armes de Dieu. Avoir cette conscience bien ancrĂ©e en nous, nous permettra d’y recourir Ă  tout moment, comme le font les soldats. Dans Psaume 119 101-105 LSG la Bible dĂ©clare Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, afin de garder Ta Parole. Je ne m’écarte pas de Tes lois, car, c’est Toi qui m’enseignes. Que Tes paroles sont douces Ă  mon palais, plus que le miel Ă  ma bouche ! Par Tes ordonnances je deviens intelligent, aussi je hais toute voie de mensonge. Ta Parole est une lampe Ă  mes pieds, et une lumiĂšre sur mon sentier. » 3. Comme une ceinture, la Parole de Dieu est ce qui nous donne la force au combat. La ceinture est la piĂšce centrale qui maintient toutes les armes en place, mais elle est aussi ce qui nous donne la force et la vigueur pour le combat. Et quand nous sommes forts dans la Parole de Dieu, tout comme le jeune David, il n’y a aucun gĂ©ant qui pourrait nous effrayer. Celui qui porte cette ceinture de vĂ©ritĂ© a donc les reins ceints », et il sera donc toujours prĂȘt pour tous types de combat Luc 12 35 LSG, car il saura que sa force rĂ©side en l’Eternel des armĂ©es, qui a dit dans JĂ©rĂ©mie 1 19 LSG Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; car Je suis avec toi pour te dĂ©livrer, dit l’Eternel. » C’est aussi dans la Parole de Dieu que David en son temps, puisa la force nĂ©cessaire pour vaincre Goliath. En effet, dans 1 Samuel 17 45-47 LSG David dit au Philistin Tu marches contre moi avec l’épĂ©e, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l’Eternel des armĂ©es, du Dieu de l’armĂ©e d’IsraĂ«l, que tu as insultĂ©e. Aujourd’hui l’Eternel te livrera entre mes mains, je t’abattrai et je te couperai la tĂȘte; aujourd’hui, je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu’IsraĂ«l a un Dieu. Et toute cette multitude saura que ce n’est ni par l’épĂ©e ni par la lance que l’Eternel sauve. Car la victoire appartient Ă  l’Eternel. Et Il vous livre entre nos mains ». Dans Psaume 119 28 LSG la Bible nous fortifie en ces termes mon Ăąme pleure de chagrin RelĂšve-moi selon ta parole ! ». Lire aussi Actes 20 32 et Zacharie 4 6-7. 4. Comme une ceinture, nous devons protĂ©ger chaque semence de la vĂ©ritĂ©. C’est dans leurs ceintures que les militaires mettaient jadis leurs soldes, leurs provisions ainsi que leurs armes. Aujourd’hui encore, beaucoup de soldats recourent Ă  leurs ceintures pour accrocher plusieurs choses, surtout leurs armes de poing. Ils ne laisseraient donc personne leur prendre leur ceinture, car en zone de guerre, leurs vies en dĂ©pendent. Nous aussi devrions protĂ©ger et veiller sur chaque Parole de Dieu que nous recevons, comme si notre vie en dĂ©pendait, de peur que l’ennemi ne vienne nous la voler, et qu’on finisse par ne jamais porter de fruits pour la gloire de Dieu. En effet dans Marc 4 4 LSG la Bible dĂ©clare Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin les oiseaux vinrent, et la mangĂšrent ». Et le Seigneur dira dans Marc 4 13-15 LSG Il leur dit encore Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sĂšme la parole. Les uns sont le long du chemin, oĂč la parole est semĂ©e; quand ils l’ont entendue, aussitĂŽt Satan vient et enlĂšve la parole qui a Ă©tĂ© semĂ©e en eux ». Le Roi David a pu dire dans Psaume 119 11 LSG Je serre Ta parole dans mon cƓur, Afin de ne pas pĂ©cher contre Toi ». VoilĂ  qui nous permettra de ne pas chanceler Psaume 37 31 LSG. 5. Comme la ceinture, la Parole de Dieu doit constamment nous sanctifier. Le soldat se rĂ©jouit de retrouver et de porter sa ceinture, remplie de toutes ses armes et de ses multiples trĂ©sors de dĂ©fense ou d’attaque. Car sans elle, il sent diminuĂ© et faible. Sa ceinture lui redonne en fait une confiance inouĂŻe dans ses capacitĂ©s, au point de le mettre bien Ă  part, dans la liste des combattants qui remplissent toutes les conditions. Nous aussi devrions constamment porter la ceinture de la vĂ©ritĂ© autour de nous, afin qu’elle ne cesse de nous sanctifier, de nous purifier, de nous emmener Ă  vivre une vie qui glorifie Dieu, en tout temps. En effet, dans Jean 17 17 LSG la Bible dĂ©clare Sanctifie-les par Ta vĂ©ritĂ© Ta parole est la vĂ©ritĂ© ». Et Ă  force de nous sanctifier, la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu que nous aurions revĂȘtue comme ceinture, ne cessera de nous transformer en la mĂȘme image que Christ, en plus de nous faire porter beaucoup de fruits. Dans Jean 18 37 LSG la Bible dĂ©clare Quiconque est de la vĂ©ritĂ© Ă©coute ma voix ». En rĂ©alitĂ©, cette vĂ©ritĂ© dont chaque enfant de Dieu doit se ceindre, c’est le Seigneur JĂ©sus-Christ mĂȘme, Lui qui est le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie Ă©ternelle Jean 14 6 ; 2 TimothĂ©e 4 3 ; 1 Pierre 2 1. C’est Lui qui rĂ©git notre marche, qui est la pierre angulaire de notre Ă©difice, qui nous donne la force, lui que nous devrions aimer plus que tout, car Il est celui qui nous sanctifie. Il doit devenir notre prioritĂ©, car en Lui, nous avons tout pleinement, car Il est le chef de toute domination et autoritĂ© Colossiens LSG. Avoir Christ autour de nos reins, nous octroie l’assurance et la capacitĂ© de combattre dans la victoire et non plus, pour la victoire. Aussi, l’ApĂŽtre Jean a dit dans 3 Jean 1 4 LSG Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vĂ©ritĂ© ». Comme l’ApĂŽtre Jean, je dis Ă  chacun de mes frĂšres et sƓurs dans le Seigneur À cause de la vĂ©ritĂ© qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternitĂ© que la grĂące, la misĂ©ricorde et la paix soient avec vous de la part de Dieu le PĂšre et de la part de JĂ©sus-Christ, le Fils du PĂšre, dans la vĂ©ritĂ© et la charitĂ© ! ». Add this video to my blog Non pas sur la boucheMĂȘme si c'est louchePuisque ma langueA le goĂ»t de ta vertuDe ton honneur perduNon pas sur les lĂšvresMĂȘme si j'en rĂȘveMĂȘme si je tremble Et bien que mon coeur soit nuMon Ăąme est revĂȘtueDe pudeur et d'impudenceSans te faire offenseMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon pas sur la boucheMĂȘme sous la doucheMĂȘme si c'est durJe te mordrai c'est promisTous les coups sont permisNon pas sur les lĂšvresMĂȘme pas en rĂȘveA sang pour sĂ»rOu tu mangeras ton pain grisMon coeur est endurciNe tire pas sur l'ambulanceCar de la potencePlus rien n'a plus d'importanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon pas sur la boucheJe sais je toucheLe fond du lacLe temps des cerises est mortLe diable est dans le corpsNon pas sur les lĂšvresNon c'est pas miĂšvreC'est pas le tracMais je prĂ©fĂšre me donner crueSans revers ni refusRendons nous Ă  l'Ă©videnceTout est cuit d'avanceMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon pas sur la boucheJe sais c'est louchePuisque ma peauA l'odeur de ton odeurAu dehors il fait chaudNon pas sur les lĂšvresJamais de trĂȘveEt pas d'assautsLe bonheur est dans la penteEntre le sol et le ventreEntre l'oubli et l'oubliBel oiseau du paradisJoue plutĂŽt “jeux interdits“Rien ne dureAu dessus de la ceinture Posted on Monday, 10 November 2008 at 136 AM ï»żNon pas sur la boucheMĂȘme si c'est louchePuisque ma langueÀ le goĂ»t de ta vertueDe ton honneur perdu..Non pas sur les lĂšvres La suite des paroles ci-dessous MĂȘme si j'en rĂȘveMĂȘme si je trembleEt bien que mon coeur soit nuMon Ăąme est revĂȘtueDe pudeur et d'impudenceSans te faire offenseMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon pas sur la boucheMĂȘme sous la doucheMĂȘme si c'est durJe te mordrai c'est promisTous les coups sont permis..Non pas sur les lĂšvresMĂȘme pas en rĂȘvesA sang pour sĂ»reOĂč tu mangeras ton pain grisMon coeur est endurci...Ne tire pas sur l'ambulanceGarde la potencePlus rien n'a plus d'importanceRien ne dureAu dessus de la ceinture La suite des paroles ci-dessous Non pas sur la boucheJe sais je toucheLe fond du lacLe temps des cerises est mortLe diable est dans le corpsNon pas sur les lĂšvresNon c'est pas miĂšvreC'est pas le tracMais je prĂ©fĂšre me donner crueSans revers ni refusRendons nous Ă  l'Ă©videnceTout est cuit d'avanceMieux n'vaut pas tenter sa chanceRien ne dureAu dessus de la ceintureNon pas sur la boucheJe sais c'est louchePuisque ma peauA l'odeur de ton odeurAu dehors il fait chaud...Non pas sur les lĂšvresJamais de trĂšveEt pas d'assautLe bonheur est dans la penteEntre le sol et le ventreEntre l'oubli et l'oubliBel oiseau du paradisJoue plutĂŽt jeux interditsRien ne dureAu dessus de la ceinture Les internautes qui ont aimĂ© "La Ceinture" aiment aussi Non, pas sur la bouche mĂȘme si c'est louche Puisque ma langue a le goĂ»t de ta vertu De ton honneur perdu Non pas sur les lĂšvres mĂȘme si j'en rĂȘve MĂȘme si je tremble et bien que mon coeur soit nu Mon Ăąme est revĂȘtue de pudeur et d'impudence Sans te faire offense, mieux n'vaut pas tenter sa chance Rien ne dure... Au dessus de la ceinture Non, pas sur la bouche mĂȘme sous la douche MĂȘme si c'est dur je te mordrai C'est promis, tous les coups sont permis Non, pas sur les lĂšvres mĂȘme pas en rĂȘve A cent pour sĂ»r ou tu mangeras ton pain gris Mon coeur est endurci, ne tire pas sur l'ambulance Garde la potence, plus rien n'a plus d'importance Rien ne dure... Au dessus de la ceinture Non, pas sur la bouche, je sais, je touche Le fond du lac, le temps des cerises est mort Le diable est dans le corps Non, pas sur les lĂšvres, non c'est pas miĂšvre C'est pas le trac mais je prĂ©fĂšre me donner crue Sans revers, ni refus, rendons-nous Ă  l'Ă©vidence Tout est cuit d'avance, mieux n'vaut pas tenter sa chance Rien ne dure... Au dessus de la ceinture Non, pas sur la bouche, je sais c'est louche Puisque ma peau a l'odeur de ton odeur Au dehors il fait chaud Non, pas sur les lĂšvres, jamais de trĂȘve Et pas d'assaut, le bonheur est dans la pente Entre le sol et le ventre, entre l'oubli et l'oubli Bel oiseau du paradis, joue plutĂŽt aux jeux interdits Rien ne dure... Au dessus de la ceinture. Je N'Ai Pas De Remords On Se Retrouvera Faire Semblant Les BĂȘtises Viens Jusqu'À Moi De L'Eau Je Te Dis Non Sans En Avoir L'Air Je Sais Si Peu Quand Il Me Manque Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5, 6 Morion de VentfroidComteSujet A coeur vaillant rien d'impossible [Ambre & Morion de Ventfroid] Lun 6 Mar 2017 - 2100 Ce premier jour de juin n'Ă©tait pas comme les autres. Il faisait dĂ©jĂ  suite Ă  l'exĂ©cution des bandits qui avaient enlevĂ© Morion et Ambre, quelques semaines plus tĂŽt. Les exĂ©cutions publiques Ă©taient trĂšs rares, sur le domaine. Elles Ă©taient nombreuses, dans les premiers mois qui avaient suivi l'arrivĂ©e de la fange. De nombreuses personnes avaient au dĂ©but tenter de profiter de l'hospitalitĂ© des Ventfroid pour tirer un maximum de profit, au dĂ©triment du bien commun, et de la sĂ©curitĂ© de tous. A cette Ă©poque-lĂ , Morion n'avait pas fait dans la dentelle. Toute personne qui contrevenait aux rĂšgles qui avaient Ă©tĂ© instaurĂ©es certes Ă  la va-vite, et donc mettait la sĂ©curitĂ© d'autrui en pĂ©ril, Ă©tait purement et simplement exĂ©cutĂ©e de façon sommaire, puis balancĂ©e sur les bĂ»chers qui flambaient alors jour et nuit, alimentĂ©s par les fangeux qui les attaquaient. L'aspect dissuasif d'une sanction aussi expĂ©ditive, annoncĂ©e Ă  la suite de procĂšs concis et brutaux, avait fait baisser drastiquement la tĂ©mĂ©ritĂ© de certains, et les avait poussĂ© Ă  se sauvegarder en mĂȘme temps qu'ils respectaient les rĂšgles de survie commune. Pour cette exĂ©cution lĂ , beaucoup s'Ă©taient rassemblĂ©s. Les travaux avaient Ă©tĂ© mis en berne le temps que cela avait durĂ© ; et contrairement Ă  beaucoup de jugements, oĂč les familles arboraient parfois un air dĂ©solĂ©, certains un air contrit ou mal Ă  l'aise, mĂȘme, personne n'avait pleurĂ© ni semblĂ© Ă©prouver la moindre compassion pour ces criminels. Les corps avaient Ă©tĂ© transportĂ©s au bĂ»cher funĂ©raire ensuite comme s'ils s'Ă©taient agi de simples paquets dĂ©nuĂ©s d'humanitĂ©. De tels hommes ne risquaient pas de recevoir la moindre once de respect de qui que ce soit. Car malgrĂ© les nombreuses difficultĂ©s que le domaine pouvait rencontrer pour se maintenir, tous ici, avec le temps, s'Ă©taient faits Ă  l'idĂ©e de s'unir pour la survie, et de faire montre de respect, de prĂ©venance et de biensĂ©ance pour que les choses se passent le mieux possible. La fange qui les cernait de toutes parts Ă©tait dĂ©jĂ  une Ă©preuve horriblement difficile. Les guerres intestines Ă©taient Ă  proscrire, l'Ă©rudition Ă©tait largement dispensable pour en arriver Ă  cette conclusion. Si l'Ă©vĂ©nement avait Ă©tĂ© marquant, cependant, ce n'Ă©tait pas ce qui rendait ce jour diffĂ©rent. A dire vrai, l'exĂ©cution terminĂ©e, tout un chacun considĂ©rait que l'affaire Ă©tait close, et enterrĂ©e pour de bon. Les malfrats avaient payĂ© le prix du sang, c'Ă©tait tout ce qui comptait. C'Ă©tait surtout pour un changement notable que l'on sentait une certaine excitation, au sein des diffĂ©rentes guildes. Quelques jours avant le jugement, Marianne, Ă  la demande de Morion, avait fait rĂ©amĂ©nager des salles inusitĂ©es au rez-de-chaussĂ©e du chĂąteau. Lorsque des hommes avaient Ă©tĂ© appelĂ©s pour mettre un peu d'ordre, que ce soit dans les couloirs, pour transporter des meubles, quelques uns, forcĂ©ment s'Ă©taient interrogĂ©s, et la rĂ©ponse n'avait pas tardĂ©. Des messagers mandatĂ©s par Marianne Ă©taient passĂ©s dans les guildes, pour informer les rĂ©fĂ©rents, qui avaient ensuite fait passer l'information au reste des sujets vivant sur le domaine ; Ă  compter du premier jour de juin, et toutes les premiĂšres semaines des mois qui venaient, tant que cela Ă©tait possible, Ambre de Ventfroid assurerait les sĂ©ances de dolĂ©ances. Les horaires Ă©taient prĂ©cises, uniquement le matin, en milieu de matinĂ©e, jusqu'au zĂ©nith. Un des meilleurs crĂ©neaux disponibles, Ă  la fois pour voir le plus de monde possible en fonction des demandes, mais Ă©galement pour ne point interrompre trop de tĂąches en cours. Beaucoup avaient lieu en pleine journĂ©e, dans l'aprĂšs-midi, et l'on Ă©vitait de travailler, mĂȘme pour de la pure administration, aprĂšs le coucher du soleil. Qui plus est, c'Ă©tait un essai. Les sƓurs de Morion et le comte lui-mĂȘme n'avaient guĂšre de temps Ă  accorder, mĂȘme quelques heures par jour, Ă  ce genre de choses. C'Ă©tait important, pourtant, car Ă  l'heure actuelle, les quelques plaintes ou litiges Ă©taient rĂ©glĂ©s Ă  qui mieux mieux par les rĂ©fĂ©rents, et remontĂ©s en haut lieu via leurs rapports. Ce n'Ă©tait pas efficace du tout. Ainsi, aprĂšs le rĂ©veil, une fois que Morion fut parti s'occuper des affaires qui concernaient le domaine, mais plus spĂ©cifiquement son poste d'hĂ©ritier, Marianne vint toquer Ă  la porte de la chambre d'Ambre, un peu aprĂšs neuf heures. Les dolĂ©ances Ă©taient censĂ©es commencer Ă  neuf heures et demie. Elle attendit que la comtesse lui donne l'autorisation d'entrer avant de pĂ©nĂ©trer dans la piĂšce, portant sous son bras quelques rouleaux de parchemins. Elle n'assisterait pas Ambre aujourd'hui. Elle avait, comme toujours, beaucoup Ă  faire, et laissait volontiers Ă  sa belle-sƓur le soin de s'occuper des relations entre les dirigeants, dont elle faisait dĂ©sormais partie, et le bas peuple. Elle avait mis un peu d'eau dans son vin depuis la derniĂšre fois qu'elles avaient discutĂ©, et semblait bien plus prompte Ă  aider la jeune rousse dans sa tĂąche, visant Ă  accompagner son mari Ă  la direction des terres. Bien plus qu'EstrĂ©e, dont le tempĂ©rament glacial n'avait guĂšre changĂ© depuis le dĂźner cauchemardesque qui avait eu lieu cinq jours plus tĂŽt. Ambre, navrĂ©e de vous importuner, mais il va falloir descendre. Le bureau dans lequel vous allez recevoir les plaignants a Ă©tĂ© correctement arrangĂ© tĂŽt ce matin. Elle s'approcha de la comtesse, et lui tendit les parchemins. J'ai consignĂ© ici les premiĂšres personnes qui ont Ă©tĂ© admises Ă  la sĂ©ance d'aujourd'hui. Vous serez assistĂ©e par un lettrĂ© pour gĂ©rer les passages, mais par la suite, c'est vous qui dĂ©signerez l'ordre de passage. »Ce qui Ă©tait, vis Ă  vis de Marianne, dĂ©jĂ  une marque de confiance de sa part. Elle tenait fort Ă  son travail et prĂ©fĂ©rait d'ailleurs le faire seule. Si elle considĂ©rait dĂ©jĂ  qu'elle pouvait laisser Ambre se dĂ©brouiller toute seule, alors c'Ă©tait un assez bon signe pour la comtesse. Elle lui laissa dĂ©couvrir le contenu des papiers, avant de l'inviter Ă  la suivre jusqu'en bas. Le bureau de dolĂ©ances en question, qui avait Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© spĂ©cialement pour elle, Ă©tait situĂ© dans l'aile est du chĂąteau, Ă  l'opposĂ© des bureaux de Marianne ou EstrĂ©e. Il y avait dĂ©jĂ  beaucoup de trafic lĂ  bas. Quand elles passĂšrent dans le corridor qui menait Ă  la piĂšce qui lui Ă©tait dĂ©sormais assignĂ©e, Ambre put voir que des bancs simples avaient Ă©tĂ© installĂ©s le long des murs, afin que patientent les personnes qui venaient porter rĂ©clamation Ă  la comtesse. Il y avait dĂ©jĂ  du monde, qui les saluĂšrent avec respect, alors qu'elles se dirigeaient vers le lieu de travail de l'Ă©pouse Ventfroid. La piĂšce Ă©tait confortablement amĂ©nagĂ©e. Le bureau Ă©tait un meuble simple, bien que massif, sur lequel avaient Ă©tĂ© disposĂ©s tous les ustensiles nĂ©cessaires pour un travail administratif. Encrier, plumes, rouleaux de parchemins vierges
 En raison de la grossesse d'Ambre, et de l'Ă©tat de son dos, le fauteuil choisi Ă©tait confortable et lui laissait le dos libre de tout appui, et quand bien mĂȘme elle dĂ©ciderait de se laisser aller contre le dossier, il Ă©tait molletonnĂ©, et recouvert de velours. A droite de l'entrĂ©e, le mur Ă©tait percĂ© d'une fenĂȘtre donnant sur le domaine. Encore qu'Ă  cet endroit-lĂ , il n'y avait aucune construction. Les falaises Ă©taient proches, et c'Ă©tait Ă  cet endroit, quelques pas vers le nord plus loin, que se trouvait la terrasse que Morion affectionnait tant, sur laquelle Ambre avait eu l'Ăąpre discussion avec EstrĂ©e. A gauche, des Ă©tagĂšres Ă©taient disposĂ©es, et contenaient des tas de documents qui pourraient ĂȘtre utiles Ă  Ambre. Des copies des registres de Marianne les plus rĂ©cents, notamment ceux qui rĂ©pertoriaient le nom et la profession des hommes du domaine. Il y avait Ă©galement des cartes, des plans des guildes et des dĂ©tails concernant les rendements des terres, l'Ă©tat des stocks
 Morion travaillait Ă  recopier les documents que j'Ă©cris depuis que vous avez annoncĂ© vouloir prendre les dolĂ©ances Ă  votre charge
 Il y passait le plus clair de son temps, je crois. Elle eut un petit sourire. Vous savez comme il peut se montrer acharnĂ© quand il travaille
 Oh. »Elles venaient d'entrer, mais elles n'Ă©taient pas seule. Un occupant Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sent, et les observait, proche de la fenĂȘtre depuis laquelle il leur jetait un regard mesquin. Ses rides jetaient des ombres sur son visage, les creusant encore plus, Ă  la lumiĂšre du soleil qui brillait Ă  l'extĂ©rieur. Par jeu de lumiĂšre, ses cheveux aux teintes blanches et argentĂ©es brillaient encore plus de cette maniĂšre. Ses yeux bleus brillaient de bienveillance. Dame Ambre, Dame Marianne, dit Talen en inclinant le buste. Je viens de finir de mettre de l'ordre dans tous ces papiers, justement. Je suis heureux de voir que vous allez bien et semblez en forme pour travailler, dit-il, le regard fixĂ© sur Ambre. »Anticipant sa question, qui serait lĂ©gitime, d'ailleurs, il eut un geste complaisant Ă  l'adresse de Marianne, puis reprit la parole. J'Ă©tais en patrouille toute la nuit d'hier, aussi Dame EstrĂ©e m'a aujourd'hui assignĂ© aux guildes. Sachant venue vos premiĂšres dolĂ©ances, j'ai tenu Ă  ĂȘtre le premier Ă  vous assister. Je ne pourrai toujours ĂȘtre lĂ , mais quand ce sera possible... »Marianne leur sourit Ă  tous les deux, puis s'inclina. Bien. Je vais vous laisser tous les deux, les sĂ©ances vont bientĂŽt dĂ©buter. Bon courage Ă  vous Ambre. Nous nous retrouverons cet aprĂšs-midi, si j'en crois les paroles de mon frĂšre. »DolĂ©ances - SĂ©ance n° ce qui concernait les affaires Ă  rĂ©gler dans la matinĂ©e, les premiers papiers concernaient des litiges qui nĂ©cessitaient un arbitrage urgent. Il n'y avait pas d'officier de justice, aucun magistrat. La loi fĂ©odale Ă©tait totale ici, mais faute de temps, des hommes ou femmes, les rĂ©fĂ©rents, qui n'Ă©taient pas du tout qualifiĂ©s pour rendre un quelconque jugement, se retrouvaient souvent obligĂ©s de jouer le rĂŽle de juge, donnant parfois lieu Ă  des consĂ©quences gĂȘnantes. Rixes, insultes, parfois mĂȘme du vandalisme, certains contestataires n'hĂ©sitaient pas Ă  se venger de ceux qu'ils estimaient ĂȘtre l'origine de leur tourment. Et Morion, comme ses sƓurs, n'avaient pas forcĂ©ment le coeur, ni le temps de jouer aux miliciens, et sacrifier des bras potentiels malgrĂ© leur mauvais comportement Ă©tait de toute façon une mauvaise idĂ©e. Citation Litiges Affaire 1 Albertin contre Marcel Chaque paysan dispose d'une rĂ©serve de cĂ©rĂ©ales personnelles, pour ses rations de nourriture. Albertin, membre de la guilde des paysans, tout comme Marcel, pense et accuse ce dernier d'avoir volĂ© l'un de ses sacs. Rolland, le rĂ©fĂ©rent, passe trop de temps au champs pour mener lui-mĂȘme une enquĂȘte. Le vol est un crime bien plus grave qu'Ă  Marbrume, sur le domaine. Les ressources sont rares, et les rations trĂšs soigneusement calculĂ©es par 1 DĂ©terminer la vĂ©racitĂ© de chacune des versions des faits. Objectif Objectif 2 Rendre un jugement dĂ©finitif. Talen lut rapidement le parchemin qui arrivait en premier sur la pile, et se tourna vers Ambre, lui indiquant qu'elle pouvait prendre place sur le fauteuil. Bien. La premiĂšre affaire concerne deux paysans, dont l'un est accusĂ© d'avoir volĂ© un sac de grains Ă  l'autre. Si c'est vrai
 Il soupira. Le vol est trĂšs, trĂšs sĂ©vĂšrement puni, ici. Nous devrions les Ă©couter d'abord, cependant. Je les fais entrer tout de suite. » Citation Les parties du litiges♩ Albertin - CaractĂšre Timide, anxieux, gĂ©nĂ©reux, Humeur actuelle RĂ©ceptivitĂ© 4/10.♩ Marcel- CaractĂšre ExubĂ©rant, pingre, acharnĂ©, Humeur actuelle RĂ©ceptivitĂ© 8/10. Les deux paysans entrĂšrent dans la salle, s'inclinant Ă  l'entrĂ©e face Ă  Ambre, et se prĂ©sentĂšrent chacun leur tour. L'on sentait dĂ©jĂ  que la tension rĂ©gnait fortement entre eux deux. Surtout Albertin, qui semblait se faire violence pour ne pas lui allonger son poing dans la figure. Marcel, lui, restait impassible, mais ne regardait pas son comparse dans les yeux, et observait avec calme et une certaine espiĂšglerie la comtesse, les yeux referma la porte derriĂšre eux, et resta devant celle-ci. Il Ă©tait habillĂ© comme au manoir, Ă  la diffĂ©rence que cette fois, son Ă©pĂ©e brillait Ă  son flanc. Il restait un homme d'armes, et qui plus est, le protecteur attitrĂ© de sa maĂźtresse. Lorsque l'on demanda ce qui les amenait, ce fut Albertin qui prit la parole en premier. C'est cet espĂšce d'escroc, madame ! Nous savons tous qu'on a des rations strictes, que l'reste, c'est pour l'Ă©change et la semence. Mais nan, dĂ©jĂ  que payer son impĂŽt, ça lui file des boutons, faut qu'en plus il vienne piquer le blĂ© des autres. J'Ă©tais aux champs toute la journĂ©e, hier, et pas lui. Et les autres de not' baraque, y z'Ă©taient pas chez eux, aujourd'hui. Y'avait qu'lui. »Marcel soupira d'exaspĂ©ration, et secoua la tĂȘte, presque dĂ©pitĂ© par le comportement de son collocataire. Ne le croyez pas, madame. C'est vrai, j'Ă©tais pas aux champs. J'Ă©tais de corvĂ©e de bergerie, j'ai passĂ© ma journĂ©e Ă  l'enclos Ă  bĂȘtes. Mais j'ai rien piquĂ© du tout, faut me croire. Vous voulez que j'aille oĂč avec ça de toute façon ? On crĂšche tous ici, dans le mĂȘme coin, c'est mĂȘme pas comme si je pouvais en faire quelque chose ! » Citation Tests de Persuasion♩ Albertin - Charisme 7. RĂ©ussi. ♩ Ambre de Ventfroid - Endurance 15. RatĂ©. Vu l'Ă©chec, tes tests d'observation seront fait sans utiliser les capacitĂ©s liĂ©es, et prendront un malus de -2. ♩ Marcel - Charisme 19. RatĂ©.♩ Ambre de Ventfroid - Endurance 2. RĂ©ussi. Citation Test d'observation prĂ©liminaire♩ Ambre de Ventfroid - Intelligence pour Discernement +1CapacitĂ© non comptĂ©e sur sur Albertin pour ton Ă©chec -2.Jet 1 Albertin 16. RatĂ©. Jet 2 Marcel 9. a l'air tout Ă  fait convaincu de ce qu'il avance. Sa colĂšre ne semble pas feinte, ni son ressentiment. Il n'hĂ©site pas, ses mains sont serrĂ©es de colĂšre, et il observe Ambre dans les yeux. Concernant Marcelin, il observe les dĂ©tails de la piĂšce, et semble surtout ennuyĂ© de se retrouver ici, alors qu'il aimerait probablement ĂȘtre Ă  l'extĂ©rieur. Aucun signe flagrant de mensonge chez lui, mais aucun signe de forte conviction non plus. Citation VoilĂ , la premiĂšre affaire est engagĂ©e ! Alors, pour pimenter un peu les choses
 Tu disposes d'une ressource propre Ă  Ambre. L'Estime, dont les chiffres varient entre -10 et 10. Actuellement, ce chiffre est Ă  1. Le but Ă©tant bien Ă©videmment de le faire monter
 Et de le conserver le plus haut possible. Plus il est haut, plus les hommes et femmes seront susceptibles d'approuver des choix qui peuvent paraĂźtre injustes. Une action bien acceptĂ©e fera augmenter ce chiffre, une mauvaise le fera baisser. A -10, Ambre sera haĂŻe, Ă  10, Ă  l'inverse, adorĂ©e. D'autres variables interviendront par la suite, pour l'instant, c'est une petite introduction qui va surtout servir Ă  te mettre en place. En premier lieu
 Tu as carte blanche pour ta rĂ©ponse. Bon courage p Ambre de VentfroidFondatriceSujet Re A coeur vaillant rien d'impossible [Ambre & Morion de Ventfroid] Mar 21 Mar 2017 - 1742 Ce jour Ă©tait particulier. DĂ©jĂ , il s’agissait du premier oĂč la comtesse pouvait respirer plus librement les criminels responsables de son enlĂšvement du mois dernier Ă©taient dĂ©sormais morts. JugĂ©s la veille, ils avaient tous Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s, sans exception. Ambre avait Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e de constater le nombre de personnes qui Ă©tait venu y assister. Le temps Ă©tait une ressource prĂ©cieuse au comtĂ©, et tous ne pouvaient pas se permettre de quitter leur travail pour assister Ă  la justice du domaine. Cela Ă©tant, tous ceux qui le pouvaient Ă©taient venus, et certains avaient mĂȘme redoublĂ© d’efforts pour abattre plus de travail et ĂȘtre libre plus tĂŽt pour ladite exĂ©cution. L’ambiance du moment avait Ă©tĂ© frappante. En effet, l’ambiance divergeait Ă©normĂ©ment des exĂ©cutions commises Ă  la citĂ©, les exĂ©cutions Ă©taient toujours source de spectacle. La pĂšgre regardait les charrettes transportant les condamnĂ©s remonter la rue jusqu’à la grand-place, jetant victuailles et insultes Ă  la face des criminels. Parfois les miliciens chargĂ©s de surveiller l’évĂšnement se prenaient eux-mĂȘmes des morceaux de lĂ©gumes pourris mal lancĂ©s, mais ils le tolĂ©raient bien durant ces exactions publiques. Les criminels Ă©taient lynchĂ©s, et la pendaison ou la dĂ©capitation qui allait se faire Ă©tait vivement encouragĂ©e et apprĂ©ciĂ©e. L’on se satisfaisait la rage au ventre de voir mourir le violeur, le meurtrier ou la sorciĂšre. Ici, cela avait Ă©tĂ© diffĂ©rent. La famille gouvernante n’était pas rĂ©putĂ©e pour son exubĂ©rance, bien au contraire, et cela semblait avoir dĂ©teint sur la populace ici-bas. A moins que les conditions de vie prĂ©sentes sur ces terres avaient dĂ©finitivement retirĂ© Ă  toute personne l’envie de s’amuser de morts supplĂ©mentaires, quand bien mĂȘme il s’agissait de meurtriers. Personne n’avait jetĂ© des objets au visage des condamnĂ©s ou hurlĂ© dans un brouhaha insupportable. Tout au plus un murmure de mĂ©pris ou de sombre satisfaction avait parcouru l’assemblĂ©e lorsque Morion avait pris la parole pour affirmer devant les dieux les crimes de ces hommes avant de leur retirer dĂ©finitivement la vie. Personne ne regretterait leur perte, au domaine. Et la comtesse avait Ă©tĂ© frappĂ©e par le calme des serfs. DĂ©sormais c’était elle qui Ă©tait calme. SoulagĂ©e d’un poids. Ces hommes morts, ils ne pourraient plus jamais lui faire de mal. Pas comme s’ils avaient pu, enfermĂ©s dans les geĂŽles du chĂąteau comme ils l’avaient Ă©tĂ©. Mais c’était diffĂ©rent. Maintenant, ils pourrissaient certainement dans un endroit du domaine d’AnĂŒr, oĂč la dĂ©esse devait se faire une joie de les torturer de son trident. Ce soulagement devait ĂȘtre remplacĂ© par un autre type d’angoisse cela dit. Parce que ce jour Ă©tait particulier pour d’autres raisons Ă©galement. C’était le premier jour, officiellement, oĂč elle prenait ses fonctions de comtesse au cĂŽtĂ© de son Ă©poux. Jour oĂč elle allait recevoir le peuple, et tenter de satisfaire leurs attentes. Ambre avait maintes fois assistĂ© aux dolĂ©ances que son propre pĂšre accordait Ă  son peuple, Ă  l’époque oĂč le flĂ©au n’existait pas, mais elle avait toujours Ă©tĂ© uniquement observatrice. Elle commentait le dĂ©roulement des sĂ©ances parfois, Ă©changeant avec son pĂšre et son frĂšre sur les sujets qui avaient Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s ce jour. Mais jamais elle n’avait pris de dĂ©cisions Ă  leurs places. Elle se contentait d’observer et d’écouter sĂ©rieusement. Aujourd’hui, elle ne pourrait pas se permettre de simplement Ă©couter et observer. Elle serait celle qui mĂšnerait les entrevues et celle qui prendrait les dĂ©cisions. Seule. Terriblement seule. En effet, pour son premier jour, ni Morion, ni Marianne, ni EstrĂ©e ne serait lĂ  pour l’assister. Elle Ă©tait jetĂ©e dans la fosse aux lions, et bien qu’elle savait parfaitement qu’ils avaient dĂ©jĂ  trop de tĂąches et que c’était elle qui avait demandĂ© Ă  mener ces entrevues, un brin d’angoisse l’avait prise depuis le lever du jour. Les autres avaient soit assez de confiance en elle pour la laisser complĂštement seule, soit assez d’indiffĂ©rence pour se dĂ©sintĂ©resser totalement du dĂ©roulement de la journĂ©e. Il n’était pas difficile d’accorder aux uns les autres ces la comtesse serait complĂštement seule, et alors qu’elle terminait d’ajuster les derniĂšres mĂšches de ses cheveux au-dessus de sa nuque, elle se regarda longuement dans le miroir. L’air de dire mais qu’as-tu fait ma pauvre ». Si sa robe Ă©tait de facture bien plus modeste que celles qu’elle possĂ©dait Ă  Marbrume, ses bijoux achevaient de marquer son rang ici. Son alliance Ă  la main gauche, l’anneau des Ventfroid Ă  la main droite, et son collier de noces autour du cou. Ces Ă©lĂ©ments qu’elle ne quittait jamais – sauf le collier pour la nuit – Ă©taient devenus une marque de son chambrĂ©e Ă©tait vide de la prĂ©sence de son Ă©poux, dĂ©jĂ  parti Ă  ses affaires. A son Ă©tonnement, ce fut Marianne qui vint chercher la comtesse pour la prĂ©venir que les lieux pour les dolĂ©ances Ă©taient prĂȘts. Depuis son altercation avec EstrĂ©e, la jeune rousse n’avait point passĂ© de temps avec les sƓurs Ventfroid de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, et Marianne avait sĂ»rement notĂ© la mauvaise humeur de la comtesse. Elle qui d’ordinaire n’hĂ©sitait pas Ă  louvoyer au salon aprĂšs le repas pour passer du temps avec Marianne tout en tricotant ou en dessinant, elle n’était pas restĂ©e accessible depuis un moment. Devenue de piĂštre compagnie, la comtesse espĂ©rait que cela changerait Merci Marianne. J’aimerais aussi vous dire
 commença doucement Ambre alors qu’elles Ă©taient sur le chemin. LĂ©gĂšrement hĂ©sitante, la comtesse continua. J’espĂšre que nos rapports resteront intacts malgrĂ© l’avis divergent de votre comtesse savait que Marianne Ă©tait trĂšs proche de sa sƓur, et avait pour elle ce caractĂšre enjouĂ© et sensible que les autres Ventfroid ne possĂ©daient pas. Aussi Ambre ne s’étonnerait pas beaucoup si Marianne se mettait Ă  ĂȘtre distante avec elle, et solidaire avec sa sƓur. Elles passĂšrent le couloir de l’aile est menant au bureau des dolĂ©ances. D’un coup d’Ɠil, Ambre nota les bancs d’attente pour ceux demandant audience, et une nouvelle sensation d’angoisse lui prit le Ă©coutait d’une oreille Ă  la fois attentive et distraite les explications de Marianne. Le fait que Morion ait passĂ© son temps Ă  recopier les rapports de la brune Ă©tait d’ailleurs une perte de temps aux yeux de la comtesse. Elle Ă©tait flattĂ©e et heureuse que son Ă©poux prenne Ă  cƓur ses premiers pas dans la vie au domaine, mais n’aurait-il pas Ă©tĂ© plus simple pour lui de donner cette tĂąche Ă  un scribe ? Lorsqu’elles atteignirent enfin le bureau, le visage de la comtesse s’éclaira de joie. RestĂ©e un instant surprise, elle venait tout juste de prendre la pleine mesure de la prĂ©sence de Talen. Sur le coup, elle eut presque envie de le prendre dans ses bras, mĂȘme si elle n’en fit rien bien lui manquait. Contrairement au manoir de l’Esplanade, il n’était que peu souvent au chĂąteau. Ambre ne le voyait qu’en coup de vent, parfois lorsqu’ils partageaient un repas. Mais sa prĂ©sence rassurante et familiĂšre au dĂ©tour d’un couloir n’existait plus. Aussi, lorsqu’elle comprit que Talen serait le lettrĂ© » qui l’assisterait en ce premier jour, elle fut grandement soulagĂ©e. EpĂ©e Ă  la ceinture, il lui servirait aussi de garde du corps, en plus des quelques hommes postĂ©s en surveillance Ă  l’entrĂ©e du bureau. C’était parfait. Au moins ne serait-elle pas complĂštement seule au beau milieu d’inconnus pour les premiĂšres sĂ©ances. Elle ne put pas le dire mais elle fut grandement reconnaissante au domestique. Il venait de la soulager d’un poids Ă©norme sans mĂȘme s’en rendre Merci de votre intĂ©rĂȘt pour mes dĂ©buts, commenta la comtesse, les yeux toujours pĂ©tillants de joie et de soulagement. Vous m’avez manquĂ©, Talen. Merci Ă  vous de m’avoir accompagnĂ©e Marianne, l’on se retrouvera cet aprĂšs-midi si le programme de la journĂ©e ne se trouve pas perturbĂ©, Le dos raide, les Ă©paules droites, Ambre tentait de mĂ©nager son dos en cette matinĂ©e de dolĂ©ances qui allait dĂ©buter. Talen se trouvait debout Ă  cĂŽtĂ© d’elle, lĂ©gĂšrement en retrait, tandis qu’elle consultait les premiers documents dĂ©crivant briĂšvement les dĂ©tails de la premiĂšre affaire qu’ils allaient traiter. Deux paysans de la guilde agricole, l’un accusant l’autre de vol. La diffĂ©rence de prĂ©sentation entre les deux hommes fut frappante. Albertin, celui qui avait perdu son sac de grain, Ă©tait – sans surprise – en colĂšre. L’autre en revanche possĂ©dait un calme contradictoire avec le mĂ©fait dont il Ă©tait accusĂ©. Talen l’avait confirmĂ© Ă  la comtesse juste avant qu’ils ne se prĂ©sentent Ă  eux le vol au comtĂ© Ă©tait puni de mort. Aussi, cette dĂ©sinvolture inhabituelle fut notĂ©e par la comtesse et rangĂ©e dans le coin de son esprit jusqu’à ce qu’il faille y repenser en temps et en heure. Ambre Ă©couta en silence les paroles de chacun des deux hommes. Un pli concentrĂ© barrait doucement la zone entre ses sourcils, et elle laissa passer quelques instants de rĂ©flexion avant de rĂ©pondre. Plusieurs Ă©lĂ©ments manquaient Ă  sa comprĂ©hension de la situation, et en l’état actuel, les accusations d’Albertin contre son colocataire Ă©taient bien dans les papiers et les comptes-rendus de Marianne mis Ă  sa disposition grĂące au recopiage de Morion – reconnaĂźtre la courbe des lettres de son Ă©poux lui fit du baume au cƓur l’espace d’une seconde –, la jeune femme les fit attendre encore, le temps qu’elle trouve l’information qu’elle cherchait. AprĂšs avoir laissĂ© courir ses yeux sur de nombreuses lignes, un Ă©clat dans ses prunelles montra qu’elle avait trouvĂ©. Enfin, elle termina par relever les yeux vers les deux Vous accusez Marcel d’ĂȘtre le seul prĂ©sent dans votre maison ce jour-lĂ , Albertin, raison pour laquelle il apparait ĂȘtre le premier suspect si je comprends bien. N’est-ce pas un peu trop Ă©vident de voler le jour mĂȘme oĂč les soupçons retomberaient sur soi ? Elle laissa passer un silence de quelques secondes, le sourcil levĂ© avec un air curieux, laissant le temps Ă  Albertin de rĂ©flĂ©chir Ă  ses propres accusations. Vous ĂȘtes plusieurs Ă  vivre dans la mĂȘme maisonnĂ©e, et partir au travail la journĂ©e n’empĂȘche en rien vos autres colocataires de voler. L’un d’entre eux aurait pu emporter un sac en partant dehors le matin, pour le cacher dans un endroit sĂ»r, peut-ĂȘtre. Aussi, avez-vous d’autres raisons qui vous poussent Ă  accuser Marcel en particulier ? Je dois vous avouer que vos raisons sont un peu maigres Ă  l’heure les papiers qu’elle avait fouillĂ©s un peu plus tĂŽt, elle fit osciller la feuille avec un lĂ©ger De plus, les rapports d’affectation confirment bien que Marcel Ă©tait censĂ© travailler Ă  la bergerie ce jour-lĂ . Son regard se tourna vers Marcel. Existe-t-il des tĂ©moins de votre besogne Ă  la bergerie le jour concernĂ©, Marcel ? Ne mentez pas, il sera aisĂ© pour moi de demander Ă  votre rĂ©fĂ©rent si vous avez bien fait votre travail ce les papiers sur le bureau, la jeune rousse lissa machinalement une feuille du plat de la main. Son regard se releva instinctivement sur Je vous trouve bien dĂ©sinvolte pour le crime dont on vous accuse. Pourtant devez-vous ĂȘtre au fait qu’au domaine le vol est puni par la mort ? Etes-vous si certain du manque de preuves qui pourrait vous rendre coupable, ou la mort vous indiffĂšre-t-elle ? Puis son visage se tourna de nouveau vers Albertin. Et vous, de mĂȘme, ĂȘtes-vous conscient du sort de cet homme si vos accusations sont entendues ? Vous perdrez un colocataire et une main d’Ɠuvre de choix pour votre guilde, et sa perte augmentera vos propres tĂąches quotidiennes. Je gage que vous ĂȘtes tous les deux conscients de la gravitĂ© des consĂ©quences de votre affaire et assez intelligents pour ne pas tenter de mentir Ă  vos suzerains pour des querelles personnelles ?LĂ , son regard se fit plus acĂ©rĂ©. Morion de VentfroidComteSujet Re A coeur vaillant rien d'impossible [Ambre & Morion de Ventfroid] Mer 22 Mar 2017 - 1620 Talen observait la scĂšne, restant rĂ©solument silencieux, et s'en tenant Ă  son rĂŽle de greffier, pour l'heure. D'ordinaire, lorsque ses maĂźtres discutaient ou Ă©voquaient un sujet ouvert au dĂ©bat, il n'hĂ©sitait jamais longtemps pour glisser une remarque ou deux, guidĂ©es par l'expĂ©rience et ses propres rĂ©flexions. Mais pas cette fois. Morion avait Ă©tĂ© trĂšs clair Ă  ce sujet lorsqu'il avait demandĂ© Ă  Talen d'assister sa femme en ce premier jour si elle lui demandait conseil, il pouvait bien Ă©videmment rĂ©pondre, mais tant qu'elle ne demandait rien, il avait l'interdiction de la guider dans ses choix. Et il n'avait pas fait cela pour pĂ©naliser son Ă©pouse, bien au contraire. Il savait qu'elle-mĂȘme ne demanderait rien, en tout cas pas en prĂ©sence des serfs du domaine. De quoi aurait-elle l'air si Ă  la premiĂšre difficultĂ© elle quĂ©mandait l'aide des anciens, aprĂšs avoir si vivement affirmĂ© sa volontĂ© de se dĂ©brouiller par elle-mĂȘme, en bonne comtesse de Ventfroid ? De pas grand-chose, c'Ă©tait clair. Aussi, Talen avait Ă©tĂ© complĂštement d'accord avec son seigneur, et s'il pouvait penser quelque chose de l'Ă©change, il ne disait rien. Ce qui n'Ă©tait pas le cas des deux protagonistes. Albertin Ă©mit un grognement sourd et haussa lĂ©gĂšrement les Ă©paules. On est tous trĂšs occupĂ©s, et y'en a pas un qui traĂźne du cĂŽtĂ© de la guilde en dehors des bergers pendant la journĂ©e ma Dame. Si c'est si Ă©vident, c'est normal, il Ă©tait le seul Ă  pouvoir piquer les grains. Il jeta un regard vindicatif Ă  Marcel. Et ça serait pas la premiĂšre fois qu'un truc du genre arrive. » Il secoua doucement la tĂȘte. C'est un pingre, ma Dame. MĂȘme les impĂŽts ça lui colle des boutons alors que tout le monde doit les payer, et le fais. DĂšs que le jour du tribut arrive, il est malade, y'a un truc qui se passe, il trouve plus ses grains, bref. 'Sieur Martelle s'est souvent beaucoup Ă©nervĂ© contre lui. Alors grapiller un peu de rab franchement
 Ca serait pas Ă©tonnant du tout. Puis Ă  part ma femme, mes gosses et les siens, y'a personne d'autre dans notre case, j'vois pas pourquoi ma femme irait piquer mes grains, alors que c'est les siens aussi, 'voyez ? »Marcel semblait agacĂ©, pour sa part. Pas spĂ©cialement contre l'accusation elle-mĂȘme, mais plus par le comportement irritĂ© de son collĂšgue, et la fixette qu'il faisait sur le cĂŽtĂ© radin de sa personne. Oui, effectivement, il n'aimait pas payer chaque mois. Morion avait imposĂ© cette dĂźme en nourriture et en argent parfois pour le bien du domaine, mais il en avait jamais vu la couleur, de ces ressources. Elles partaient
 Et ? Et rien. Il soupçonnait que c'Ă©tait juste pour qu'ils puissent mieux s'engraisser, dans le chĂąteau, c'Ă©tait tout. Alors qu'en rĂ©alitĂ©, tout ce qui Ă©tait prĂ©levĂ© Ă©tait soit redistribuĂ©, soit utilisĂ© comme monnaie d'Ă©change avec les places extĂ©rieures, comme la citĂ© ou mĂȘme le plateau. Les serfs n'Ă©tant pas forcĂ©ment tenu au courant de toutes les transactions, le doute se comprenait – mĂȘme si le manque de confiance, lui, moins. Demandez au bĂȘtes, elles m'ont toutes vues ce jour-lĂ , soupira Marcel, la main grattant sa barbe peu entretenue. DĂ©solĂ©, corrigea-t-il en inclinant le buste en signe d'excuse. La guilde est Ă©loignĂ©e alors peu de personnes ont pu me voir ce jour lĂ . Mais les bĂȘtes ont bien Ă©tĂ© paĂźtre, et la paille entretenue, les chiures Ă©vacuĂ©es et rassemblĂ©es au compost. Ca vous pouvez le vĂ©rifier par contre. » Citation RĂ©sistance des plaignants♩ Ambre de Ventfroid - Charisme 18.♩ Albertin - Endurance 11.♩ Marcel - Endurance 1 10. 2 18. RĂ©ussi _< Je
 Nous ne le volons pas. C'est mon frĂšre qui s'occupe de ça, moi je suis pas vraiment dans le coup
 Enfin je sais que le stock qu'on reçoit, tout part pas en constructions. Mais s'il vous plaĂźt, madame. Enfermez-moi. Qu'il pense que je n'ai rien dit. Mettez-moi aux fers. »La demande Ă©tait une vraie supplique, pour le coup. Il avait parlĂ©, mais du bout des lĂšvres, osant Ă  peine regarder Ambre, et la simple idĂ©e d'avoir le droit de retourner Ă  sa guilde semblait l'effrayer. Aussi, il prĂ©fĂ©rait encore la sĂ©curitĂ© des geĂŽles, plutĂŽt que d'avoir affaire aux autres. _____ Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

rien ne dure au dessus de la ceinture paroles