PAPYRUSD’EXCUSES À TOUTANKHAMON. L’Égypte, pays des pyramides et des sphinges, berceau de la sagesse cachĂ©e et des enseignements mystiques, est la terre des grands Pharaons. La Grande Halle de la Villette met l’un d’entre eux Ă  l’honneur jusqu’au 15 septembre 2019 : ToutĂąnkhamon, qui doit se retourner dans son sarcophage en Toutankhamonet le scarabĂ©e d'or (Martin Leloup) - Alexandre Delimoges - Toutankhamon - Théùtre Le Bout, 2010 Fais-moi une place (Anthony Michineau) - Anthony Michineau - Théùtre Tallia 2010 Le printemps des sept climats (Katia Randam LescarabĂ©e ailĂ© : on trouve souvent le scarabĂ©e reprĂ©sentĂ© avec des ailes poussant parfois le disque solaire, symbole dans la mythologie Ă©gyptienne du soleil. Par exemple, sur le sarcophage de Toutankhamon, il est prĂ©sent avec des ailes de faucon dĂ©ployĂ©es. Leur prĂ©sence est trĂšs probablement un symbole d'Ă©lĂ©vation vers le soleil. Le faucon Ă©tait d'ailleurs la reprĂ©sentation CollectionFolio Junior (n° 596), Gallimard Jeunesse. Parution : 10-09-1997. William Legrand aurait-il perdu la raison? Depuis qu'il a dĂ©couvert un Ă©trange scarabĂ©e d'or prĂšs d'une Ă©pave Ă©chouĂ©e sur une plage de l'Ăźle, il ne cesse d'aller et venir en marmonnant, d'aligner des colonnes de chiffres, quand il ne disparaĂźt pas des jours CaractĂ©ristiquesphysiques de la Bague Atlante (RĂȘ) La Bague Atlante est ornĂ©e de figures gĂ©omĂ©triques, montrant 6 petits rectangles, 3 longs ainsi que 2 triangles isocĂšles. Selon certains, elle aurait Ă©tĂ© sculptĂ©s par les Atlantes, sb8Xt. Le futur Pharaon, le jeune Toutankhamon, rĂ©ussira-t-il Ă  contrer le plan machiavĂ©lique du Grand Vizir ? Une histoire d’amour et d’aventure au temps des pharaons, interactive et musicale. IdĂ©al pour intĂ©resser les enfants Ă  une autre civilisation. Le Grand PrĂȘtre, fourbe et manipulateur, a un objectif terrible retrouver le ScarabĂ©e d’Or qui lui permettrait d’avoir les pleins pouvoirs sur l’Egypte. Ankhesenamon, fille du Pharaon, lui sert d’espion contre son grĂ©. Elle est chargĂ©e de rencontrer son cousin Toutankhamon, futur Pharaon. En effet, lui seul connaĂźt l’emplacement de la Grotte SacrĂ©e dans laquelle est cachĂ© le ScarabĂ©e d’Or. DĂšs leur premiĂšre rencontre, ils tombent Ă©perdument amoureux. Le Grand PrĂȘtre, au fait de cet amour impossible, propose un marchĂ© Ă  Toutankhamon voler le ScarabĂ©e d’Or en Ă©change de son mariage avec Ankhesenamon. Les valeurs, le courage et l’intĂ©gritĂ© de Toutankhamon pourront-ils rĂ©sister au plan malĂ©fique du Grand PrĂȘtre ? Leur amour dĂ©jouera-t-il le destin ? Une histoire d’amour et d'aventures au temps des Pharaons ! Cette comĂ©die pour enfants nous fait voyager dans le temps -1350 avant JC Ă  Louxor, Egypte, permettant de dĂ©couvrir toutes les merveilles de l’Egypte ancienne. Notre piĂšce qui mĂȘle rĂ©alitĂ© et fiction est un tremplin qui aiguise l'intĂ©rĂȘt des enfants pour l’Egypte et permet Ă©galement de dĂ©dramatiser cette pĂ©riode de l’histoire qui semble assez mystĂ©rieuse Ă  l’école. L’atmosphĂšre des dĂ©cors permet de jongler entre peur, colĂšre, amour et pardon
 Deux mondes complĂ©mentaires et nĂ©cessaires se rencontrent, pour faciliter l'Ă©panouissement de l’enfant l’imaginaire et le rĂ©el. Les costumes sont inspirĂ©s de l’époque. Ce spectacle porte donc un fort intĂ©rĂȘt didactique faire comprendre une partie prĂ©cise de l’histoire, et des diffĂ©rences des religions, des conflits entraĂźnĂ©s. Toujours actuel, comme sujet. De nombreuses chansons dans le style comĂ©die musicale rythment cette drĂŽle de piĂšce pour enfants. EntraĂźnantes, elles accentuent les moments forts du spectacle pour le bonheur des enfants. ComĂ©die interactive, musicale et pĂ©dagogique pour enfants de 4 Ă  10 ans. Il y a lĂ , la premiĂšre preuve physique d’une comĂšte qui est entrĂ©e dans l’atmosphĂšre de la Terre et de son explosion qui Ă  fait pleuvoir une onde de choc de feu effaçant toute forme de vie sur son passage. Une certitude Ă©tayĂ©e qui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par une Ă©quipe de scientifiques sud-africains et des collaborateurs internationaux, prĂ©sentĂ©e le jeudi 10 octobre lors d’une confĂ©rence. Une catastrophe qui s’est dĂ©roulĂ©e il y a 28 millions d’annĂ©es au dessus du Sud Ouest de l’Egypte. La dĂ©couverte non seulement a fourni la premiĂšre une preuve dĂ©finitive de la rencontre entre une comĂšte et la Terre, mais elle pourrait donc nous aider Ă  dĂ©verrouiller, Ă  l’avenir, les secrets de la formation de notre systĂšme solaire. Les comĂštes ont toujours visitĂ© nos cieux, elles sont une sorte de boules de neige sale de glace mĂȘlĂ©e de poussiĂšre, mais jamais auparavant dans l’histoire le matĂ©riau d’une comĂšte n’avait Ă©tĂ© trouvĂ© sur Terre, » a dĂ©clarĂ© le professeur David Block, de l’UniversitĂ© de Wits. Ce mĂȘme matĂ©riau a Ă©tĂ© identifiĂ© dans une broche mortuaire de Toutankhamon. La comĂšte entrĂ©e dans l’atmosphĂšre d’Egypte en survolant la Terre il ya environ 28 millions d’annĂ©es a explosĂ© en l’air, chauffant le sable Ă  une tempĂ©rature d’environ 2000 degrĂ©s Celsius, et conduisant Ă  la formation d’une Ă©norme quantitĂ© de verre jaune de silice qui se trouve dispersĂ© sur une superficie de 6000 kilomĂštres carrĂ©s dans le Sahara. A cette Ă©poque, le monde est bien diffĂ©rent, les grands singes font leur apparition depuis peu, nous sommes Ă  l’OligocĂšne 35-23 Ma et l’Egypte reprĂ©sente un climat tempĂ©rĂ© boisĂ© aux vastes forĂȘts peuplĂ©es pdf climato-botanique ici. De cette catastrophe rĂ©gionale, un magnifique spĂ©cimen de verre poli par des bijoutiers anciens, dĂ©couvert en 1922 dans la tombe du Pharaon se trouve sur la broche mortuaire de Toutankhamon sertie s’un saisissant scarabĂ©e jaune-brun. La broche de Toutankhamon est la preuve d’une collision de comĂšte. Le sable en dessous a Ă©tĂ© chauffĂ© Ă  une tempĂ©rature d’environ 2 000 degrĂ©s Celsius et a entraĂźnĂ© la formation d’une quantitĂ© Ă©norme de verre de silice jaune, qui se rĂ©pand sur une superficie de 6 000 kilomĂštres carrĂ©s dans le dĂ©sert du Sahara Comprendre les sables du temps La recherche, a Ă©tĂ© publiĂ©e dans whichwill Earth and Planetary Science Letters, DirigĂ© par une collaboration des gĂ©oscientifiques, physiciens et astronomes, auteur principal, le professeur Jan Kramers de l’UniversitĂ© de Johannesburg, le Dr Marco Andreoli de la SociĂ©tĂ© Africaine du Sud pour l’énergie nuclĂ©aire, et Chris Harris de l’UniversitĂ© de Cape Town. Au centre de l’attention de cette Ă©quipe Ă©tait un caillou noir mystĂ©rieux trouvĂ© par un gĂ©ologue Ă©gyptien quelques annĂ©es plus tĂŽt dans le domaine du verre de silice. AprĂšs avoir effectuĂ© des analyses chimiques hautement sophistiquĂ©es sur ce caillou, les auteurs sont venus Ă  la conclusion inĂ©luctable qu’elle reprĂ©sentait le premier spĂ©cimen connus de noyau de la comĂšte, plutĂŽt que de simplement type inhabituel de mĂ©tĂ©orite. Kramer dĂ©crit cela comme un moment d’exaltation de carriĂšre. Il est un pour un scientifique trĂšs euphorisant lorsque vous Ă©liminez tous les autres options et venez Ă  la rĂ©alisation de ce qu’il doit ĂȘtre, » at-il dit. L’impact de l’explosion ainsi produit des diamants microscopiques. Les diamants sont produits Ă  partir de matĂ©riau de support de carbone. Normalement, ils se forment profondĂ©ment dans la terre, oĂč la pression est Ă©levĂ©e, mais vous pouvez donc gĂ©nĂ©rer une trĂšs forte pression lors d’un Ă©tat de choc. Une partie de la comĂšte a impactĂ© le sol et le choc de cet impact aproduit les diamants ». L’équipe a nommĂ© Le caillou diamantifĂšres Hypatia » en l’honneur de la premiĂšre femme cĂ©lĂšbre mathĂ©maticienne, astronome et philosophe, Hypatie d’Alexandrie, morte assassinĂ©e par les ChrĂ©tiens il y a presque 1 600 ans. ComĂšte Hale-Bopp – Gizeh Sans prĂ©cĂ©dent Ce matĂ©riau comĂ©taire est trĂšs difficile Ă  atteindre. des fragments de comĂštes ont pas Ă©tĂ© trouvĂ©s sur la Terre avant ces quelques spĂ©cimen issus de cette mĂȘme chute, et un seul a Ă©tĂ© travaillĂ© ce qui en fit une piĂšce unique et historique vue son utilisation, jusqu’ici les chercheurs n’avaient pu identifier que des particules de poussiĂšre microscopiques dimensionnĂ©es dans la haute atmosphĂšre et de la poussiĂšre riche en carbone dans la glace de l’Antarctique. Les agences spatiales ont dĂ©pensĂ© des milliards pour garantir les plus petites quantitĂ©s de matiĂšre vierge comĂšte. NASA et l’ESA Agence spatiale europĂ©enne dĂ©pensent des milliards de dollars de collecte quelques microgrammes de matiĂšre comĂšte et le ramener Ă  la Terre, et maintenant nous avons une approche radicalement nouvelle de l’étude de ce matĂ©riel, sans avoir Ă  dĂ©penser des milliards de dollars, il collecte, », prĂ©cise le scientifique. Hypatie Ă  l’état pur. L’étude d’Hypatie a grandi dans les programmes de recherche en collaboration Ă  l’échelle internationale, coordonnĂ©s par Andreoli, qui implique un nombre croissant de scientifiques tirĂ©es d’une variĂ©tĂ© de disciplines. Dr Mario di Martino d’Astrophysical Observatory de Turin a conduit plusieurs expĂ©ditions Ă  la recherche de surfaces vitrĂ©es dans le dĂ©sert. Les comĂštes contiennent les secrets mĂȘmes pour expliquer la formation de notre systĂšme solaire et cette dĂ©couverte nous donne une occasion sans prĂ©cĂ©dent d’étudier la comĂšte de premiĂšre main», conclue-t-il. Source 1 DescriptionComĂ©die interactive, musicale et pĂ©dagogique pour enfants de 4 Ă  10 ans. Le Grand PrĂȘtre, fourbe et manipulateur, a un objectif terrible retrouver le ScarabĂ©e d’Orqui lui permettrait d’avoir les pleins pouvoirs sur l’Égypte. Ankhesenamon, fille du Pharaon,lui sert d’espion contre son grĂ©. Elle est chargĂ©e de rencontrer son cousin Toutankhamon,futur Pharaon. En effet, lui seul connaĂźt l’emplacement de la Grotte SacrĂ©e dans laquelle estcachĂ© le ScarabĂ©e d’Or. DĂšs leur premiĂšre rencontre, ils tombent Ă©perdument Grand PrĂȘtre, au fait de cet amour impossible, propose un marchĂ© Ă  Toutankhamon voler le ScarabĂ©e d’Or en Ă©change de son mariage avec Ankhesenamon. Les valeurs, lecourage et l’intĂ©gritĂ© de Toutankhamon pourront-ils rĂ©sister au plan malĂ©fique du GrandPrĂȘtre ? Leur amour dĂ©jouera-t-il le destin ?Une histoire d’amour et d'aventures au temps des Pharaons !Lire la suite L’Egypte antique, une passion française vieille de plus de deux siĂšcles L’exposition d’envergure internationale intitulĂ©e ToutĂąnkhamon, le trĂ©sor du pharaon » qui ouvre ces jours-ci ses portes Ă  la Grande Halle de La Villette jusqu’au 15 septembre 2019 est un nouveau tĂ©moignage de la passion française pour l’Egypte antique. Rappelons-nous en 1967, l’exposition du siĂšcle » intitulĂ©e Toutankhamon et son temps » qui prĂ©sentait 45 objets avait drainĂ© plus de 1,2 million de visiteurs au Petit Palais. Moins de dix ans aprĂšs, en 1976, l’exposition sur RamsĂšs II au Grand Palais vint entretenir cette fascination du public français pour l’Egypte antique. Bien entendu, ce goĂ»t reconnu des français pour l’Egypte pharaonique remonte plus loin encore aux expĂ©ditions de Bonaparte en Égypte entre 1798 et 1801, au livre de souvenirs Voyage dans la Haute et la Basse Égypte de Vivant Denon en 1802, Ă  Jean-François Champollion qui en 1822 rĂ©solut l’énigme de l’écriture et de la langue pharaoniques. L’exposition de la Villette s’organise autour d’un Ă©pisode fameux et romanesque la dĂ©couverte de la fameuse soixante-deuxiĂšme tombe trouvĂ©e dans la VallĂ©e des Rois KV62 par Howard Carter et Lord Carnavon. Le visiteur est d’abord invitĂ© Ă  approcher au plus prĂšs la rĂ©alitĂ© archĂ©ologique avant de dĂ©couvrir, Ă  travers une sĂ©lection de fascinants artefacts, le pĂ©riple du jeune roi 1336-1326 av. vers l’immortalitĂ©. Le parcours s’achĂšve sur l’impact de cette dĂ©couverte auprĂšs de la communautĂ© scientifique et du grand public. PrĂ©sentĂ©s Ă  Los Angeles l’annĂ©e passĂ©e, Ă  Paris et Londres en 2019-2020, puis dans d’autres villes par la suite, les objets du pharaon seront installĂ©s de façon permanente au Grand MusĂ©e Égyptien de Gizeh courant 2022. L’annĂ©e 2022 marquera Ă©galement le bi-centenaire du dĂ©chiffrement des hiĂ©roglyphes et le centenaire de la dĂ©couverte du tombeau de Toutankhamon. A l’heure oĂč une lĂ©gitime Toutankhamon-mania » s’empare des mĂ©dias, nous nous concentrerons ici sur les pierres gemmes et les mĂ©taux prĂ©cieux qui vĂ©hiculent symboles cosmiques, imaginaire religieux, mais revĂȘtent aussi un sens politique. Sortant pour la premiĂšre fois d’Egypte, ce pectoral en or reprĂ©sente l’oiseau Ba avec incrustations de verre. Ce pectoral fait partie des ornements retrouvĂ©s sur le corps du jeune pharaon, disposĂ©s sur ou entre les bandelettes, et destinĂ©s Ă  assurer la protection du roi. L’oiseau Ă  tĂȘte humaine reprĂ©sente un ba, c’est-Ă -dire la part de l’ĂȘtre humain qui volait hors du corps Ă  sa mort. La capacitĂ© du dĂ©funt Ă  atteindre la vie Ă©ternelle dĂ©pendait de la rĂ©union du ba avec le corps et le ka force de vie . Le pectoral a Ă©tĂ© fabriquĂ© en or incrustĂ© de verre imitant la turquoise, le lapis lazuli et la cornaline. L’oiseau tient dans ses serres des anneaux chen, qui symbolisent le circuit Ă©ternel du soleil. GEM 759. 18e dynastie, rĂšgne de ToutĂąnkhamon 1336 – 1326 av. Or, verre. Largeur 4,8 cm. Longueur 6 cm. Louxor, VallĂ©e des Rois, KV62, chambre funĂ©raire. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy. Au Grand MusĂ©e Egyptien, c’est l’intĂ©gralitĂ© du contenu du tombeau de Toutankhamon, soit 5398 objets, qui sera exposĂ©e. A Paris, c’est un corpus exceptionnel de 150 Ɠuvres, dont une grande partie n’a jamais voyagĂ© hors d’Égypte auparavant, que l’on peut admirer Naos en bois dorĂ© prĂ©sentant des scĂšnes de Toutankhamon et de son Ă©pouse AnkhĂ©senamon, cercueil miniature canope et statues Ă  l’effigie du roi, lit funĂ©raire en bois dorĂ©, chapelles en bois dorĂ©, siĂšges, coffres, bouclier cĂ©rĂ©moniel, dagues et arcs, trompettes en argent, gants en lin brodĂ©s de soie etc
 des objets d’apparat, mais aussi des objets de la vie quotidienne du dĂ©funt, qui tous traduisent Ă  la fois l’opulence des tombes de la VallĂ©e des rois, et la prospĂ©ritĂ© qui rĂ©gna sous le Nouvel Empire 1550-1069 av. Naos en bois dorĂ© prĂ©sentant des scĂšnes de ToutĂąnkhamon et AnkhĂ©senamon. GEM 199-1 18e dynastie, rĂšgne de ToutĂąnkhamon 1336 – 1326 av. Bois, gesso, feuille d’or Hauteur 50,5 cm. Largeur 30,7 cm. Profondeur 48 cm. Louxor, VallĂ©e des Rois, KV62, antichambre. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy 
 as my eyes grew accustomed to the light, details of the room within emerged slowly from the mist, strange animals, statues, and gold – everywhere the glint of gold . In The Tomb of Tut-Ankh-Amen, discovered by the late Earl of Carnavon and Howard Carter, & 1923-1933. 
 Alors que mes yeux s’habituaient Ă  la lumiĂšre, des dĂ©tails de la piĂšce Ă©mergeaient lentement de la pĂ©nombre, des animaux Ă©tranges, des statues et de l’or – partout la lueur d’or ». H. Carter Cercueil miniature canope Ă  l’effigie de ToutĂąnkhamon. Lors de la momification, les viscĂšres Ă©taient traitĂ©s sĂ©parĂ©ment du corps. Ils Ă©taient embaumĂ©s, oints d’onguents et de rĂ©sines, puis enveloppĂ©s de bandelettes de lin, avant d’ĂȘtre placĂ©s dans des rĂ©cipients dits canopes ». Ces derniers, des vases le plus souvent, voire comme chez ToutĂąnkhamon des cercueils miniatures, Ă©taient au nombre de quatre. Ils Ă©taient placĂ©s dans un coffre en calcite, chacune des cavitĂ©s destinĂ©es aux cercueils-canopes du roi Ă©tant fermĂ©e par un couvercle Ă  l’effigie de ToutĂąnkhamon. Le cercueil miniature ici prĂ©sentĂ© Ă©tait rĂ©servĂ© au foie, organe placĂ© sous la protection de la dĂ©esse Isis et d’un gĂ©nie anthropomorphe prĂ©nommĂ© Amset. GEM 470-A&B. 18e dynastie, rĂšgne de ToutĂąnkhamon 1336 – 1326 av. Or, verre colorĂ©, cornaline. Hauteur 39,5 cm. Largeur 11 cm. Louxor, VallĂ©e des Rois, KV62, chambre du trĂ©sor. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy Un trĂ©sor d’un luxe inouĂŻ des kilos d’or et de pierres de couleur La momie de Toutankhamon, rĂ©vĂ©lĂ©e en 1925 reposait dans un cercueil d’or de 110kg
 Et plus d’une centaine de piĂšces d’orfĂšvrerie dĂ©coraient la momie! Les experts estiment qu’il nous reste environ 40% des bijoux du pharaon, consĂ©quence des deux pillages qui eurent lieu dans l’hypogĂ©e aprĂšs sa fermeture – c’est dire l’éblouissante richesse de cette tombe. Le masque funĂ©raire de Toutankhamon en or, pierres dures et verre. Sur le haut du masque se dressent le vautour, Nekhbet, emblĂšme de la Haute-Egypte, et le cobra, Ouadjet, symbole de la Basse-Egypte sur lesquelles rĂ©gnaient le pharaon. Ce masque est restĂ© en Egypte et il faudra attendre 2022 pour le redĂ©couvrir. La possession de pierres gemmes et de mĂ©taux prĂ©cieux Ă©tait l’apanage des dieux, et des pharaons. Colliers, bagues, bracelets, diadĂšme, boucles d’oreilles, emblĂšmes royaux, masque funĂ©raire en or de prĂšs de 11kg, sandales d’or, amulettes protectrices forment un ensemble d’une trĂšs grande beautĂ© et d’un faste inouĂŻ. Pourtant, ce n’est pas lĂ  l’essentiel. L’usage des pierres gemmes ou de leur substitut, celui des minĂ©raux, des roches et des mĂ©taux Ă©tait extrĂȘmement codĂ© dans l’ancienne Egypte. Bracelet en or pour la premiĂšre fois visible hors d’Egypte reprĂ©sentant l’oeil oudjat avec incrustations en lapis-lazuli et obsidienne. RĂšgne de Toutankhamon, GEM 39159 Grand MusĂ©e Egyptien Pour les anciens Egyptiens, la valeur de ces objets provenait de la puissante symbolique qui leur Ă©tait attachĂ©e ils constituaient un gage d’éternitĂ© et devaient permettre au dĂ©funt de renaĂźtre Ă  une vie Ă©ternelle. Nekhakka, ou Nekhekh, fouet Ă  triple laniĂšre faisait partie des emblĂšmes du pouvoir royal dans l’Egypte des pharaons. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy Les matiĂšres prĂ©cieuses Ă©taient empreintes d’un caractĂšre sacrĂ© liĂ© en grande partie Ă  leur couleur originelle. Les principales couleurs qui caractĂ©risent l’Egypte pharaonique sont le jaune, le blanc, le bleu foncĂ©, le bleu clair-vert et le rouge. Cette palette chromatique relativement restreinte unifie l’ensemble des artefacts de Toutankamon. L’or jaune, l’argent blanc, le lapis-lazuli bleu foncĂ©, la turquoise bleu clair-verte, la cornaline rouge Ă©taient les matĂ©riaux prĂ©cieux les plus prisĂ©s de l’Egypte antique et reprĂ©sentaient Ă  eux seuls un monde miniature. Ils symbolisaient dans la pensĂ©e Ă©gyptienne les divinitĂ©s, les cycles cosmiques, et l’univers cĂ©leste. Les Ă©lĂ©ments figuratifs intervenaient Ă©galement dans la symbolique des objets prĂ©cieux figures animales cobra, vautour, scarabĂ©e, panthĂšre, lion; motifs vĂ©gĂ©taux lotus, tiges de palmier, feuilles d’olivier, baies, coquelicots, bleuets; scĂšnes de conquĂȘtes, formules hiĂ©roglyphiques
 chaque Ă©lĂ©ment de reprĂ©sentation avait un sens propre, une signification prĂ©cise dont l’objet Ă©tait d’assurer au roi une survie dans l’au-delĂ . Amulette double cobra en or trouvĂ©e par Carter sur la momie de Toutankhamon. Les formes Ă©galement participaient au salut du pharaon, Ă  sa protection contre les dangers, et Ă  la pĂ©rennitĂ© de l’ordre cosmique. Ainsi des centaines d’amulettes que l’on retrouve dans le sarcophage d’or du pharaon et qui avaient pour vertus de protĂ©ger et d’éloigner le danger, dans la vie terrestre et dans l’au-delĂ . L’oeil wedjat associĂ© au pouvoir de rĂ©gĂ©nĂ©ration, Ă  la guĂ©rison, les noeuds d’Isis ou tit », l’oiseau Ba, le scarabĂ©e de coeur kheper » destinĂ© selon l’égyptologue Christine Ziegler Ă  rendre au dĂ©funt l’usage de son coeur, non comme organe vital mais comme siĂšge de la pensĂ©e, la colonnette de couleur verte ouadj » symbole de pouvoir et d’autoritĂ© etc
 Pendentif faucon, Toutankhamon, Le musĂ©e Ă©gyptien, Le Caire Les croyances Ă©gyptiennes, les innombrables analogies, mĂ©taphores, et correspondances auxquelles renvoie chaque matĂ©riau prĂ©cieux laissent entrevoir un monde et une pensĂ©e d’une incommensurable complexitĂ©. Erik Gonthier, ethno-minĂ©ralogiste et palĂ©o-musicologue, maĂźtre de confĂ©rences au MNHN, passionnĂ© par l’Egypte antique, a acceptĂ© de nous guider dans cette Ă©vocation des mĂ©taux les plus prĂ©cieux au temps de Toutankhamon, mais aussi dans celle des pierres gemmes sacrĂ©es, et des quelques roches incontournables dans les arts pharaoniques de l’AntiquitĂ© Egyptienne. Revers du masque funĂ©raire en or de Toutankhamon. Le roi porte le traditionnel nĂ©mĂšs » nouĂ© Ă  l’arriĂšre de la tĂȘte et striĂ© de bandes de verre bleu imitant le lapis-lazuli. Les hiĂ©roglyphes reprennent des passages du Livre des morts. L’or, lumiĂšre et chair des dieux Everywhere the glint of gold », la lueur de l’or de tout cĂŽtĂ©, ce fut la premiĂšre impression gĂ©nĂ©rale, la premiĂšre Ă©motion, ressentie par Howard Carter lorsqu’il ouvrit le tombeau funĂ©raire. La fascination qu’exerce le trĂ©sor de ToutĂąnkhamon trouve son acmĂ© dans les piĂšces d’orfĂšvrerie. Collier Ousekh en or avec contrepoids vautour aux ailes dĂ©ployĂ©es et la premiĂšre fois visible hors d’Egypte. Gem 10927 © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy Collier Ă  vertu prophylactique, Ă©mouvant pendentif prĂ©curseur de trois millĂ©naires de nos bijoux de sentiment, bandelettes ornĂ©es de pierres sacrĂ©es, mains incrustĂ©es d’or tenant la crosse et le flĂ©au, pectoraux en or et pierres dures les piĂšces d’orfĂšvrerie trouvĂ©es dans le tombeau du pharaon tĂ©moignent des savoir-faire des artisans-joailliers sous la XVIIIĂšme dynastie. Les orfĂšvres de l’ancienne Egypte Ă©taient capables de traiter et de raffiner l’or afin d’en accroĂźtre la puretĂ© et la couleur jaune, offrant par leur art une leçon d’humilitĂ© Ă  la postĂ©ritĂ©. L’or Ă©tait produit en fils, en feuilles, et les orfĂšvres possĂ©daient dĂ©jĂ  de nombreuses techniques pour le travailler repoussĂ©, ciselure, dorure Ă  la feuille d’or, niellure, techniques du filigrane et de la granulation, et surtout celle, propre Ă  ces artisans, du cloisonnĂ©. Les piĂšces d’orfĂšvrerie du trĂ©sor de ToutĂąnkhamon, indĂ©pendamment de leur symbolique sacrĂ©e, sont admirables par une finesse technique mise au service de la beautĂ©. Figurine prosternĂ©e et chaĂźne en or reprĂ©sentant un roi accroupi. Carter a dĂ©couvert une mĂšche de cheveux enveloppĂ©e dans du lin et ce pendentif en or dans un emboĂźtement de cercueils anthropomorphes dĂ©dicacĂ©s Ă  ToutĂąnkhamon. Une inscription sur le lin nous apprend que ce sont des cheveux de la reine Tiyi, la grand-mĂšre de ToutĂąnkhamon. La finesse de la figurine atteste de l’habiletĂ© des artisans Ă  travailler Ă  si petite Ă©chelle. Le roi est accroupi, une position que prennent souvent les enfants-dieux, tel Horus, fils d’Isis. Sa tĂȘte est coiffĂ©e de la couronne khĂ©prech et de l’urĂŠus. Les disques en bronze qui auraient Ă©tĂ© fixĂ©s sur une vĂ©ritable couronne en cuir sont ici suggĂ©rĂ©s par des empreintes rondes. GEM 189. 18e dynastie, rĂšgne de ToutĂąnkhamon 1336 – 1326 av. Or Hauteur sculpture cm. Longueur de la chaine 54 cm. DiamĂštre de la chaine 0,3 cm. Louxor, VallĂ©e des Rois, KV62, chambre du trĂ©sor. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy ÉlĂ©ments de la momie de ToutĂąnkhamon. L’envers des bandes maintenant le linceul sur le corps rĂ©vĂšle qu’une partie de ces ornements avaient Ă  l’origine Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s pour une reine-pharaon qui prĂ©cĂ©da ToutĂąnkhamon sur le trĂŽne d’Égypte. GEM 759. 18e dynastie, rĂšgne de ToutĂąnkhamon 1336 – 1326 av. Quatre bandelettes horizontales et deux bandelettes verticales en or de la momie de ToutĂąnkhamon incrustĂ©es de cornaline, de lapis-lazuli et de verre Or, cornaline, lapis-lazuli, faĂŻence, feldspath. Louxor, VallĂ©e des Rois, KV62, chambre funĂ©raire. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy Mains incrustĂ©es d’or tenant la crosse et le flĂ©au. Comme sur les trois cercueils-gigognes enfermant la momie, la position croisĂ©e des mains, de mĂȘme que le sceptre heqa et le fouet nekhekh identifient ToutĂąnkhamon au dieu Osiris, souverain de l’au-delĂ . Or, verre, cornaline, argent. Louxor, VallĂ©e des Rois, KV62, chambre funĂ©raire. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy D’oĂč provenait cet or? Erik Gonthier explique que l’or natif, trĂšs abondant en Égypte, Ă©tait exploitĂ© dans le royaume indĂ©pendant de Nubie aujourd’hui la Nubie correspond Ă  une rĂ©gion du nord du Soudan et du sud de l’Égypte. La Nubie fournissait prĂšs de 260 kg d’or chaque annĂ©e Ă  l’Egypte. Quelle Ă©tait la symbolique de l’or? L’or au temps de Toutankhamon Ă©tait selon le cĂ©lĂšbre Ă©gyptologue Sydney AufrĂšre considĂ©rĂ© comme un matĂ©riau d’éternitĂ©, suscitant la lumiĂšre par sa seule prĂ©sence, et ce, dans des contextes tant religieux que funĂ©raires » En raison de sa couleur jaune, l’or Ă©tait associĂ© Ă  la lumiĂšre solaire, Ă  la possibilitĂ© donnĂ©e au dĂ©funt de se rĂ©gĂ©nĂ©rer. Mais il symbolisait Ă©galement la chair des dieux. Ce mĂ©tal divin, incorruptible, reprĂ©sentait ainsi l’accompagnement parfait pour l’au-delĂ . D’oĂč la prĂ©sence de tant d’objets en or trouvĂ©s dans les tombes mais aussi sur les corps des dĂ©funts, que l’or prĂ©servait. A cette dimension sacrĂ©e de l’or s’ajoutait une dimension profane puisque l’or servait Ă©galement de monnaie, de marchandise et de valeur d’échange pour la politique extĂ©rieure de l’Egypte. Dague en or de Toutankhamon trouvĂ©e sur la momie. Cet objet ne figure pas malheureusement dans l’exposition parisienne. Alessandro Vannini / Corbis L’argent, puretĂ© et ossature des dieux L’argent aussi Ă©tait considĂ©rĂ© comme un mĂ©tal prĂ©cieux par les contemporains de Toutankhamon, et Ă©tait ainsi souvent associĂ© Ă  l’or. Pectoral, chaĂźne et contrepoids en or et argent incrustĂ© avec un scarabĂ©e en lapis flanquĂ© d’urĂŠi Des scarabĂ©es en lapis-lazuli dominent la dĂ©coration de cet imposant pectoral. La piĂšce maĂźtresse reprĂ©sente la barque du soleil au matin, sur laquelle un gros scarabĂ©e, flanquĂ© de deux urĂŠi, pousse un disque solaire en cornaline. Entre les serpents et le bousier, on lit trois signes hiĂ©roglyphiques de haut en bas djed stabilitĂ© », Ăąnkh vie », nĂ©fer beautĂ© / bon / perfection ». Deux serpents gardent le disque solaire. Au-dessus, de chaque cĂŽtĂ©, un Ăąnkh est suspendu au bout d’une chaĂźne constituĂ©e d’une rĂ©pĂ©tition de motifs. Le panier, le scarabĂ©e et le disque solaire Ă©pellent le nom de couronnement de ToutĂąnkhamon, NebkhĂ©perourĂȘ, quoique le panier reprĂ©sentĂ© sur ce pectoral ne soit pas celui de la syllabe neb, mais celui de la syllabe heb, qui signifie festival ». Vient ensuite une paire de serpents coiffĂ©s de disques solaires, entre lesquels sont inscrits les signes Ăąnkh et nĂ©fer. Le nom de couronnement du roi apparaĂźt de nouveau, et le dernier motif est une paire de piliers djed sur un panier et surmontĂ©s d’un disque solaire. Les deux chaĂźnes se terminent par un motif de vautour de profil avec une aile dĂ©ployĂ©e. Deux rangs de perles s’attachent au fermoir, qui reprĂ©sente des serpents. Le dos de cette piĂšce de joaillerie est Ă©galement remarquable. L’envers de ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments sont des surfaces plates en or gravĂ© de motifs rappelant les incrustations ou, dans le cas des scarabĂ©es, moulĂ© pour reprĂ©senter de façon rĂ©aliste le ventre et les pattes d’un colĂ©optĂšre. GEM 142. 18e dynastie, rĂšgne de ToutĂąnkhamon 1336 – 1326 av. Or, argent, cornaline, turquoise, lapis-lazuli. © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy D’oĂč provenait l’argent natif Ă  l’époque de Toutankhamon? Selon Erik Gonthier, il Ă©tait extrait pour majeure partie de la galĂšne argentifĂšre du Proche-Orient et du monde Ă©gĂ©en mais aussi des gisements d’électrum. Quelle symbolique Ă©tait associĂ©e Ă  l’argent? Par sa blancheur, l’argent Ă©voquait l’innocence, la puretĂ©, et il symbolisait la lumiĂšre de la lune. Ce mĂ©tal noble caractĂ©risait l’ossature des Dieux. La couleur blanche Ă©tait plus largement associĂ©e au triomphe, au faste et Ă  la joie. Selon Sydney AufrĂšre, l’argent, avec l’or, le lapis-lazuli et la turquoise, matĂ©rialise le mythe de l’éternelle jeunesse, de la rĂ©gĂ©nĂ©ration dans l’antiquitĂ© Ă©gyptienne. Deux autres mĂ©taux prĂ©valaient dans l’Egypte des pharaons L’électrum, un alliage naturel d’or et d’argent que les Égyptiens considĂ©raient comme un minerai particulier et dont ils se servaient dans la rĂ©alisation de divers objets et montures joailliĂšres. L’électrum se trouvait associĂ© Ă  l’or sur la plupart des sites aurifĂšres d’Egypte et de Nubie. Le fer rare et rĂ©sistant, le fer Ă©tait reconnu comme le mĂ©tal par excellence. Dans la tombe de Toutankhamon furent retrouvĂ©s dans une boĂźte quelques outils en fer. Sydney AufrĂšre rappelle qu’ au cours du rituel d’ouverture de la bouche, nĂ©cessaire Ă  ce que le dĂ©funt recouvrĂźt l’usage de ses sens, on faisait usage d’une herminette, instrument en fer » . Il est un dernier mĂ©tal, qui par sa raretĂ© et sa provenance surpassait tous les autres
 Quelques piĂšces de cet extraordinaire mĂ©tal, fer sacrĂ©, figuraient dans l’hypogĂ©e de Toutankhamon Il s’agit du fer cĂ©leste » Le fer cĂ©leste, matĂ©riau extra-terrestre Le fer cĂ©leste ou fer mĂ©tĂ©orique Dague en fer mĂ©tĂ©oritique de toutĂąnkhamon. Polytechnic University of Milan. Fait extraordinaire, dont la dĂ©couverte a Ă©tĂ© confirmĂ©e rĂ©cemment, du fer d’origine mĂ©tĂ©oritique figurait dans la dĂ©coration d’objets prĂ©cieux ayant appartenu au pharaon, dont la lame de cette dague qu’Howard Carter retrouva placĂ©e sur la cuisse droite embaumĂ©e du pharaon. L’exposition parisienne ne prĂ©sente pas cette dague nĂ©anmoins il nous a semblĂ© indispensable de mentionner l’existence de ce fer d’origine extra-terrestre dans le cadre d’un sujet sur les mĂ©taux prĂ©cieux retrouvĂ©s dans la sĂ©pulture du jeune pharaon. L’analyse scientifique de cette lame de dague confirme ainsi que les premiers objets en fer ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s
 Ă  partir de fer mĂ©tĂ©oritique. Photo de la momie de Toutankhamon montrant le poignard en fer mĂ©tĂ©oritique 34,2 cm de long placĂ© sur la cuisse droite. © Griffith Institute, UniversitĂ© d’Oxford Depuis sa dĂ©couverte en 1925, l’origine de la lame de poignard en fer provenant du sarcophage avait fait l’objet de dĂ©bats et les prĂ©cĂ©dentes analyses avaient donnĂ© des rĂ©sultats controversĂ©s. En 2016, des chercheurs* de l’École polytechnique de Milan, de l’UniversitĂ© de Pise et du MusĂ©e Ă©gyptien du Caire, ont rĂ©vĂ©lĂ© de façon certaine que la lame de fer a Ă©tĂ© fabriquĂ©e Ă  partir d’une mĂ©tĂ©orite. L’équipe a publiĂ© ses rĂ©sultats dans la revue Meteoritics and Planetary Science. En accord avec les rĂ©sultats rĂ©cents de l’analyse mĂ©tallographique d’anciens artefacts en fer de Gerzeh, l’étude confirme que les anciens Égyptiens accordaient une grande valeur au fer mĂ©tĂ©oritique pour la production d’objets prĂ©cieux. De plus, la haute qualitĂ© de fabrication de la lame, comparĂ©e Ă  d’autres artefacts en fer mĂ©tĂ©oritique de formes plus simples, rĂ©vĂšle une maĂźtrise poussĂ©e du travail du fer Ă  l’époque de Toutankhamon. Dans cette nouvelle Ă©tude, les chercheurs ont Ă©galement dĂ©couvert que la composition de la dague correspondait aux mĂ©tĂ©orites trouvĂ©es dans un rayon de 2 000 kilomĂštres autour de la cĂŽte Ă©gyptienne de la mer Rouge. Je crois fortement, indique Erik Gonthier, que les Égyptiens savaient qu’ils utilisaient du matĂ©riel extraterrestre, anticipant de ce fait la culture occidentale de plus de deux millĂ©naires ». cf doc. mĂ©tĂ©orites, entre ciel et terre », MNHN. * Maurizio Gemelli, Tommaso Di Rocco, Luigi Folco and Massimo D’Orazio, Parentage Identification of Differentiated Achondritic Meteorites by Hand‐held Energy Dispersive X‐Ray Fluorescence Spectrometry, Geostandards and Geoanalytical Research, 41, 4, 613-632, 2017. *** Article Ă  suivre ToutĂąnkhamon, le trĂ©sor du pharaon. II- Les gemmes sacrĂ©es. Si vous souhaitez vous abonner Ă  la newsletter de Property of a lady, veuillez cliquer sur ce lien. Merci ! *** ToutĂąnkhamon, le trĂ©sor du pharaon, Ă  la Grande Halle de la Villette Exposition du 23 mars au 15 septembre 2019 211 avenue Jean JaurĂšs. 75019 Paris Tous les jours de 10h Ă  20h. DerniĂšre sĂ©ance Ă  18h30 Billets en vente *** visuel de une » Le masque funĂ©raire en or de Toutankhamon, chef-d’oeuvre absolu d’orfĂšvrerie antique. 54 cm de hauteur. Sur le haut du masque se dressent le vautour, Nekhbet, emblĂšme de la Haute-Egypte, et le cobra, Ouadjet, symbole de la Basse-Egypte sur lesquelles rĂ©gnaient le pharaon. Photo by Hannes Magerstaedt. Alors qu’elle doit Ă©pouser le Prince Toutankhamon, futur pharaon, la belle Ankhesenamon tombe dans un affreux piĂšge. Le Grand Vizir manipule la jeune Princesse afin de rĂ©cupĂ©rer le trĂŽne et tuer le Prince. Celui-ci, amoureux transi, a perdu tout sens du devoir. Mais c’est sans compter sur le courage sans faille de la jeune fille, aidĂ©e du Serpent de VĂ©ritĂ©, du scarabĂ©e bleu, du Dieu Amon en personne !, de cartes et de poisons en tous genre ! Revivez la magie de l’Egypte Ancienne Ă  travers une aventure palpitante, romantique, effrayante, musicale, pleine de rebondissements et d’humour. Entre Palais du Pharaon et grotte sacrĂ©e, nous rencontrons des humains, des dieux, des bons et des mauvais
 Le Grand Vizir est hilarant autant qu’il est effrayant, une jubilation pour les parents dans la salle ! Cette comĂ©die pour enfants fait voyager dans le temps -1350 avant JC prĂšs de la VallĂ©e des Rois en Égypte. Elle mĂȘle rĂ©alitĂ© et fiction et aiguise l’intĂ©rĂȘt des enfants pour l’Égypte et dĂ©dramatise cette pĂ©riode de l’histoire ressentie comme assez mystĂ©rieuse Ă  l’école. Deux mondes se rencontrent ici, facilitant l’épanouissement de l’enfant l’imaginaire et le rĂ©el. Acheter le Livre en ligne Le livre est Ă©galement en vente Ă  la sortie du spectacle.

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