deSergio Leone. (Once Upon a Time in the West) Avec Henry Fonda, Charles Bronson. Fiction l It.–G.-B. l vostf l 1968. 164 min l Couleur l Cinéma Numérique 2K. Lefilm à voir ce soir: Il était une fois dans l’Ouest sur France 3. Par Nicolas Jouenne. Publié le 04/08/2016 à 15:00. CE SOIR À LA TÉLÉ - Le grand Sergio Leone signe son western le plus Affichedu film «Il était une fois dans l'Ouest» Vous aimez cette affiche, nous vous suggérons : RdIH8UY. Alors qu’Il était une fois dans l’Ouest vient de fêter ses 50 ans, le moment est idéal pour revenir sur sa formidable force, et les raisons qui font de ce western crépusculaire l’un des sommets de la carrière du maître italien du western Sergio Leone. Synopsis Alors qu’il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime. Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne… Critique Les années 60 voient les derniers soubresauts du glorieux western classique, né avec La Chevauchée fantastique en 1939, et notamment arbitré par des cinéastes emblématiques comme John Ford La Prisonnière du désert, 1956 ou Howard Hawks Rio Bravo, 1959, disparaître, au profit d’une nouvelle génération dotée d’un regard neuf sur le genre. Deux des réalisateurs dominants au sein de cette période sont sans conteste Sam Peckinpah, qui impose sa vision apocalyptique et violente de l’Ouest américain avec, entre autres, La Horde sauvage 1969, et Sergio Leone, qui dynamite le genre tout en imposant un visage celui de Clint Eastwood avec sa trilogie du dollar Pour une poignée de dollars, 1964 ; Pour quelques dollars de plus, 1965 ; Le Bon, la brute et le truand, 1966 avant d’y mettre un point final avec Il était une fois dans l’Ouest. Figures masculines crasseuses brandies au plus près de la caméra, rythme rappelant davantage le cinéma japonais et violence renforcée cette nouvelle façon de filmer la conquête de l’Ouest s’imposa, avec un succès allant croissant au fil des longs-métrages. Pourtant, alors qu’il sort en 1966 du triomphe du Bon, la brute et le truand, Leone a le sentiment d’avoir fait le tour de ce pan de l’Histoire américaine, et souhaite s’atteler à l’adaptation du livre de Harry Grey The Hoods 1952 – chose qu’il parviendra finalement à mener à bien et qui deviendra en 1984 Il était une fois en Amérique. Or, si tous les studios font les yeux doux au maître italien, c’est pour qu’il réalise un nouvel opus à sa trilogie – triptyque pourtant clos de manière définitive avec le départ du Bon » à la fin du Bon, la brute et le truand, le personnage se dirigeant vers les intrigues des deux précédents films. Leone, bien qu’agacé, ne cédera que face au patron de la Paramount, qui lui accordera toute la liberté nécessaire pour la conception de ce nouveau western. © Paramount Pictures – Splendor Films Il était une fois dans l’Ouest un western funèbre Le choix du cinéaste est alors de réaliser à la fois la quintessence de son style, l’apporter à un niveau encore jamais effleuré auparavant, et d’aller dans une direction complètement différente de ses précédentes œuvres Il était une fois dans l’Ouest sera crépusculaire, lent et funèbre, peinture de la fin d’un monde et de la naissance d’un nouveau. Du monde qui tombe en poussière, Leone invoque les archétypes le mystérieux vengeur mutique Charles Bronson, monolithique joueur d’harmonica au charisme brut, le bandit romantique Jason Robards, roublard et délicieux, le tueur sans pitié Henry Fonda dans un contre-emploi où jamais les yeux bleus n’ont à ce point paru terrifiants et la prostituée incarnée par Claudia Cardinale, figure féminine au centre du récit – malgré sa passivité, elle seule est appelée à subsister dans l’époque qui s’ouvre. Et, tandis que ces visions d’un autre monde se pourchassent, une nouvelle ère advient, où le pouvoir n’est plus matérialisé par le maniement du colt ou la promptitude à appuyer sur la gâchette, mais par l’argent tiré du progrès et de l’expansion du chemin de fer à travers les terres arides. © Paramount Pictures – Splendor Films Une mise en scène à son meilleur. Outre le talent évident de l’entièreté des acteurs conviés à cette ballade mortuaire, Leone sait les magnifier à l’aide de sa caméra, en une mise en scène soulignant les traits de leurs faciès en de nombreux gros plans, et la splendeur d’une reconstitution immense de l’Ouest américain. Le réalisateur pousse à son paroxysme l’effet de dilatation du temps qui apparaissait dans quelques séquences de ses précédentes œuvres, et accouche de nombre de scènes prodigieuses. Le duel introductif à la gare, le massacre de la famille par l’infâme Frank ou l’entrée en scène de Cheyenne pour ne citer que la première demi-heure du long-métrage sont des instants de cinéma sensationnels, atteignant un degré de pureté rarement effleuré dans l’histoire du septième art. Une bande originale légendaire pour un triomphe français En sus des choix de mise en scène et de découpage, la force mythique du film provient en grande partie de la bande-son, composée en amont des prises de vue par Ennio Morricone, qui fait montre, pour chacun des thèmes musicaux, d’un talent extraordinaire. Le discours n’a ici que peu de place, Leone symbolisant les rapports de force et l’avancée de l’intrigue avant tout par l’image. Toutefois, les dialogues, quand ils n’explicitent pas les événements, se révèlent toujours percutants et délicieusement écrits. Il était une fois d’ans l’Ouest connaîtra un grand succès, notamment en France aux États-Unis, la version remontée par le studio n’attirera guère les foules, et constituera un nouvel échelon dans la carrière de Sergio Leone, transcendant ses trois premiers westerns déjà révolutionnaires, et initiant une nouvelle trilogie – le deuxième opus étant Il était une fois la révolution – dont le style, plus lent, et le ton, plus pessimiste, atteindront leur pinacle avec un autre de ses chefs-d’œuvre, Il était une fois en Amérique, que le cinéaste lui-même reconnaissait comme son plus complet aboutissement. Toutefois, au sein d’un genre pour le moins broussailleux, Il était une fois dans l’Ouest constitue l’un des meilleurs westerns jamais réalisés, et représente bien plus largement un monument de cinéma. Critique Jean-Paul de Harma Les westerns spaghettis sur CinéDweller © Paramount Pictures – Splendor Films Dix anecdotes de tournage à propos du film de Sergio Leone, Il était une fois dans l'Ouest, diffusé ce lundi 13 août à 20h55 sur France Pour écrire Il était une fois dans l'Ouest, Sergio Leone a notamment fait appel aux jeunes scénaristes Dario Argento et Bernardo Bertolucci, qui allaient par la suite devenir eux aussi de grands Henry Fonda se laissa convaincre d'incarner pour la première fois un méchant à l'écran en visionnant à la suite les trois précédents films de Sergio Leone, qui avait déjà pensé à lui pour Et pour quelques dollars de plus le rôle fut finalement tenu par Lee Van Cleef.3. Le disque de la bande originale d'Il était une fois dans l'Ouest, signée Ennio Morricone, s'est vendu à l'époque en France à plus d'un million d'exemplaires. Pour mettre les acteurs dans l'ambiance, la musique était jouée sur le plateau durant le Désireux de faire la jonction avec son film précédent, Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone avait demandé à Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach de jouer les trois desperados qui attendent Harmonica Charles Bronson à la gare au début du film. Mais Eastwood a décliné l' Rock Hudson, Warren Beatty et Kirk Douglas avaient fait savoir leur désir de jouer dans Il était une fois dans l'Ouest. Les deux premiers lorgnaient sur le rôle principal, tenu par Charles Bronson. Kirk Douglas, lui, voulait celui de Cheyenne. Mais Leone lui a préféré Jason Robards, acteur shakespearien qu'il faillit virer illico quand celui-ci s'est présenté fin saoul à leur premier Quand il est arrivé aux Etats-Unis en 1968, Sergio Leone pensait en avoir fini avec le western et avait déjà en tête le scénario d'Il était une fois en Amérique, qu'il ne tournera que seize ans plus tard. Devant l'ampleur du projet, on lui a gentiment suggéré de réaliser un autre western et lui a décidé de faire un nouveau triptyque en ajoutant Il était une fois la Révolution en La construction de la ville de l'Ouest a coûté 250 000 dollars, soit à elle seule que le premier western de Leone, Pour une Poignée de Claudia Cardinale raconta que le "mystérieux" Charles Bronson faisait toujours bande à part sur le tournage, jouant avec une petite balle et ne parlant à Il était une fois dans l'Ouest a été tourné à Monument Valley en Arizona, dans la région de Moab dans l'Utah ainsi qu'en Andalousie, comme ses trois précédents, dans la bourgade de La Calahorra et dans le désert de Tabernas. Claudia Cardinale et Paolo Stoppa font ainsi la plus "longue" randonnée en cariole de l'histoire du cinéma puisqu'elle débute en Espagne, passe par Monument Valley et se termine à la ferme des McBain en Espagne Le public français a fait un triomphe à Il était une fois dans l'Ouest, qui a frôlé les 15 millions d'entrées, ce qui le classe toujours au septième rang des films les plus vus en salles. Inscrivez-vous à la Newsletter de pour recevoir gratuitement les dernières actualités Film de légende, chef d’œuvre du cinéma de genre western, Il était une fois dans l’Ouest » titre original C’era una volta il West est un western italo-américain de Sergio Leone réalisé en 1968 et sorti en salle en Italie la même année et en 1969 dans le reste du monde. L’action du film se passe lors de la conquête de l’Ouest américain et évoque la rivalité des intérêts pour l’appropriation des terres que traverse la construction du chemin de fer. Sa particularité réside dans la mise en scène de différents personnages représentatifs des westerns classiques américains pour mieux les film décrit deux conflits se déroulant à Flagstone, une ville fictive de l’Ouest américain, avec la lutte autour de l’arrivée du chemin de fer pour la ville et une vengeance d’un homme contre un tueur froid et sanguinaire interprété par Henry Fonda. On y retrouve l’actrice Claudia Cardinale qui hérite du rôle d’une jeune veuve au grand cœur, c’est le seul personnage féminin du film de Leone et pour lequel il a une attention particulière et centrale. Henry Fonda, acteur américain et star renommée pour ses rôles de héros, y campe pour la première fois un tueur sans scrupules embauché par le patron du chemin de fer pour éliminer les obstacles susceptibles de venir contrecarrer son projet et Charles Bronson interprète un mystérieux vengeur anonyme et taciturne. Il était une fois dans l’Ouest » est considéré comme l’un des plus grands films du cinéma mondial, l’un des plus influents dans le genre western. Il constitue une œuvre classique et fondatrice du genre qui sera par la suite appelé le western spaghetti. Le tournage s’est déroulé d’avril à août 1968 aux États-Unis, en Espagne Andalousie et en Italie. Pour les scènes extérieures, le film a été tourné à Monument Valley en Arizona, dans la région de Moab dans l’Utah ainsi qu’en Andalousie. L’Andalousie, et son désert de Tabernas, est depuis 1963 très prisée par Sergio Leone, initiateur du genre western spaghetti. Après avoir parcouru le Nouveau-Mexique, l’Arizona, l’Utah, il sélectionne définitivement ce site et cette région pour ses décors naturels similaires à ceux de l’Arizona et de surcroît, vierges de toute implication humaine et la lumière si belle et puissante pour les prises de vues. Ainsi, pour les besoins du film, Sergio Leone fait construire la ville de Flagstone au sud de Guadix, près de La Calahorra. La gare de Cattle Corner où se déroulent les premières quatorze minutes du film sans aucun dialogue est située à la sortie sud de Guadix. La demeure des Mac Bain, Sweetwater, a été bâtie par Carlo Simi, chef décorateur de Sergio Leone et non loin de Tabernas et des décors construits pour la trilogie du Dollar en 1963. La maison McBain existe toujours aujourd’hui, près de Tabernas. Par la suite, ces décors naturels et constructions typiques de l’ouest américain, seront repris et utilisés dans de nombreuses productions. Les décors de Fort Bravo étant le plus imposant et utilisé, depuis 2010, dans le cadre de l’aventure immersive exclusive l’Ultime Western. Dans la longue et mythique scène d’ouverture du film, un homme, joueur d’harmonica, arrive en train, dans une gare au milieu du désert. Trois tueurs, vêtus de cache-poussière, sont envoyés par le bandit Frank pour l’attendre sous la chaleur torride. La séquence se prolonge pendant l’arrivée du train, filmée de très loin et, quand le train s’éloigne, le joueur d’harmonica et les tueurs se font face. Après un duel de regards silencieux, le joueur d’harmonica abat les trois hommes avec son revolver. Cette scène incontournable est devenue l’un des emblème de la réalisation à la Sergio Leone, le tout servi par la musique grandiose d’Ennio Morricone. Par quel bout prendre Il était une fois dans l’Ouest ? Véritablement une balise dans l’Histoire du cinéma, tant par son ambition que par son impact, y compris en dehors du cercle des amateurs de cinéma. Le film a été tourné en 1968, et il est sorti dans la plupart des pays l’année suivante. 1969 ne s’est donc pas contenté d’être une année érotique, comme l’a fait remarquer Gainsbourg, c’est aussi l’année où le cinéma de Sergio Leone s’est fondu en nous. Il faut dire que le film a connu un succès foudroyant, en dehors des Etats-Unis s’entend, les Américains ayant sans doute vu d’un mauvais œil qu’un réalisateur italien vienne leur chercher querelle avec leurs propres armes, celles du western. Mais en Europe, quel carton ! Le film a attiré 9 millions de spectateurs en Italie, 14 en Allemagne, 15 en France. A l’échelle de notre box-office, c’est assurément l’un des plus gros succès de tous les temps, c’est en tous cas le western number one. L’espace de quelques mois, la musique d’Ennio Morricone était sur toutes les lèvres, et les jeunes ne juraient que par les cache-poussière que le film avait immortalisés. Sans doute le film avait-il bénéficié d’une mise en scène d’un baroque ostensible, qui lui conférait une aura qu’aucun autre western ne pouvait lui disputer. L’étirement peu commun du temps, l’attention maniaque portée à un détail qui serait passé inaperçu dans un autre contexte, l’utilisation presque systématique d’une grande profondeur de champ, rien n’était laissé au hasard. Les premières séquences donnent d’ailleurs le la de façon magistrale. Alors que trois tueurs attendent l’arrivée d’un train, Leone se complaît à les filmer sous toutes les coutures, essayant d’attraper une mouche, regardant couler une goutte d’eau, écoutant les chuintements d’une éolienne. On aura rarement retenu le temps comme cela… Dans le même genre vous pouvez trouver LES COLLINES DE LA TERREUR Charles Bronson est là aussi un homme solitaire qui savoure sa vengeance ou encore LE CHEVAL DE FER La conquête de l'Ouest via le chemin de fer est au coeur du sujet. 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