av. Si vous venez de lire le livre de Alice au pays des merveilles - Texte intĂ©gral, vous ĂȘtes au bon endroit, beaucoup de gens viennent pour trouver des livres de Alice au pays des merveilles - Texte intĂ©gral en version complĂšte, sur ce site, vous pouvez lire en ligne Alice au pays des merveilles - Texte intĂ©gral pdf ebook en Jepars donc Ă  la dĂ©couverte de certaines Ɠuvres dont les auteurs ont puisĂ© leur inspiration dans le roman de Lewis Carroll. À suivre ! Membre : Monique L. de Cookshire-Eaton. Carroll, Lewis. Alice au pays des merveilles, Éditions Gallimard, BibliothĂšque de la PlĂ©iade, , 1983 pages. Lelivre Alice au pays des merveilles : une source inĂ©puisable d’inspiration. Ce qui fait du livre de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles, un grand classique de la littĂ©rature jeunesse, c’est son intemporalitĂ©. Bien qu’il fĂ»t publiĂ© il y a plus de 150 ans maintenant, il continue d’inspirer les artistes d’aujourd’hui. destinĂ©eau dĂ©pĂŽt et Ă  la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiĂ©s ou non, Ă©manant des Ă©tablissements d’enseignement et de recherche français ou Ă©trangers, des ALICEAU PAYS DES MERVEILLES - MON HISTOIRE A ECOUTER. L’histoire complĂšte du film Ă  lire et Ă  Ă©couter avec un CD ! – Un petit album illustrĂ© de 48 pages, de la taille d’un boitier CD, pour mkKpM. Depuis la sortie du film 3D concoctĂ© par Tim Burton, les rééditions d'Alice au pays des merveilles sont apparues sur les tablettes des librairies, aussi vite qu'un chat du Chester. Si les ersatz du conte de Carroll et les produits dĂ©rivĂ©s de qualitĂ© mĂ©diocre pullulent, certains se dĂ©marquent du lot. C'est le cas de la version d'Alice au pays des merveilles proposĂ©e par GrĂŒnd, une adaptation française d'un livre d'abord publiĂ© par la maison britannique Carlton. Plus qu'une réédition fidĂšle du fantastique conte de Carroll, le livre finement illustrĂ© se prĂ©sente comme un tout conte magnifiquement illustrĂ© par Zdenko Basic, doublĂ© d'un guide rigolo pour dĂ©coder les mystĂšres du rĂ©cit d'Alice et du chapelier fou. Ludique Ă  souhait, le bouquin animĂ© permet aux enfants d'ouvrir les nombreuses portes qui mĂšnent au jardin de roses ou de faire grandir Alice Ă  volontĂ©. On y prodigue notamment des conseils pour survivre Ă  une partie de thĂ© de fou, distinguer un bĂ©bĂ© d'un cochon, et trouver la route pour se rendre au pays des merveilles. Bref, un livre en 3D» fait sur mesure pour les enfants Ă  l'esprit furtif, mais encore trop petits pour faire face Ă  la folie dĂ©bridĂ©e de Burton sur grand Ă©cran. Amusant. *** Alice au pays des merveilles AdaptĂ© par Harriet Castor Illustrations Zdenko Basic GrĂŒnd, 2010, 25 pages À voir en vidĂ©o Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll Chapitre 1 Descente dans le terrier du lapin Alice commençait Ă  se sentir trĂšs lasse de rester assise Ă  cĂŽtĂ© de sa sƓur, sur le talus, et de n’avoir rien Ă  faire une fois ou deux, elle avait jetĂ© un coup d’Ɠil sur le livre que lisait sa sƓur ; mais il ne contenait ni images ni dialogues Et, pensait Alice, Ă  quoi peut bien servir un livre oĂč il n’y a ni images ni dialogues ? » Elle se demandait dans la mesure oĂč elle Ă©tait capable de rĂ©flĂ©chir, car elle se sentait tout endormie et toute stupide Ă  cause de la chaleur si le plaisir de tresser une guirlande de pĂąquerettes valait la peine de se lever et d’aller cueillir les pĂąquerettes, lorsque, brusquement, un Lapin Blanc aux yeux roses passa en courant tout prĂšs d’elle. Ceci n’avait rien de particuliĂšrement remarquable ; et Alice ne trouva pas non plus tellement bizarre d’entendre le Lapin se dire Ă  mi-voix Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! Je vais ĂȘtre en retard ! » Lorsqu’elle y rĂ©flĂ©chit par la suite, il lui vint Ă  l’esprit qu’elle aurait dĂ» s’en Ă©tonner, mais, sur le moment, cela lui sembla tout naturel ; cependant, lorsque le Lapin tira bel et bien une montre de la poche de son gilet, regarda l’heure, et se mit Ă  courir de plus belle, Alice se dressa d’un bond, car, tout Ă  coup, l’idĂ©e lui Ă©tait venue qu’elle n’avait jamais vu de lapin pourvu d’une poche de gilet, ni d’une montre Ă  tirer de cette poche. DĂ©vorĂ©e de curiositĂ©, elle traversa le champ en courant Ă  sa poursuite, et eut la chance d’arriver juste Ă  temps pour le voir s’enfoncer comme une flĂšche dans un large terrier placĂ© sous la haie. Un instant plus tard, elle y pĂ©nĂ©trait Ă  son tour, sans se demander une seule fois comment diable elle pourrait bien en sortir. Le terrier Ă©tait d’abord creusĂ© horizontalement comme un tunnel, puis il prĂ©sentait une pente si brusque et si raide qu’Alice n’eut mĂȘme pas le temps de songer Ă  s’arrĂȘter avant de se sentir tomber dans un puits apparemment trĂšs profond. Soit que le puits fĂ»t trĂšs profond, soit que Alice tombĂąt trĂšs lentement, elle s’aperçut qu’elle avait le temps, tout en descendant, de regarder autour d’elle et de se demander ce qui allait se passer. D’abord, elle essaya de regarder en bas pour voir oĂč elle allait arriver, mais il faisait trop noir pour qu’elle pĂ»t rien distinguer. Ensuite, elle examina les parois du puits, et remarqua qu’elles Ă©taient garnies de placards et d’étagĂšres ; par endroits, des cartes de gĂ©ographie et des tableaux se trouvaient accrochĂ©s Ă  des pitons. En passant, elle prit un pot sur une Ă©tagĂšre ; il portait une Ă©tiquette sur laquelle on lisait MARMELADE D’ORANGES, mais, Ă  la grande dĂ©ception d’Alice, il Ă©tait vide. Elle ne voulut pas le laisser tomber de peur de tuer quelqu’un et elle s’arrangea pour le poser dans un placard devant lequel elle passait, tout en tombant. Ma foi ! songea-t-elle, aprĂšs une chute pareille, cela me sera bien Ă©gal, quand je serai Ă  la maison, de dĂ©gringoler dans l’escalier ! Ce qu’on va me trouver courageuse ! Ma parole, mĂȘme si je tombais du haut du toit, je n’en parlerais Ă  personne ! » Supposition des plus vraisemblables, en effet. Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. Est-ce que cette chute ne finirait jamais ? Je me demande combien de kilomĂštres j’ai pu parcourir ? dit-elle Ă  haute voix. Je ne dois pas ĂȘtre bien loin du centre de la terre. Voyons cela ferait une chute de six Ă  sept mille kilomĂštres, du moins je le crois
 car, voyez-vous, Alice avait appris en classe pas mal de choses de ce genre, et, quoique le moment fĂ»t mal choisi pour faire parade de ses connaissances puisqu’il n’y avait personne pour l’écouter, c’était pourtant un bon exercice que de rĂ©pĂ©ter tout cela
 Oui, cela doit ĂȘtre la distance exacte
 mais, par exemple, je me demande Ă  quelle latitude et Ă  quelle longitude je me trouve ? » Alice n’avait pas la moindre idĂ©e de ce qu’était la latitude, pas plus d’ailleurs que la longitude, mais elle jugeait que c’étaient de trĂšs jolis mots, impressionnants Ă  prononcer. BientĂŽt, elle recommença Je me demande si je vais traverser la terre d’un bout Ă  l’autre ! Cela sera rudement drĂŽle d’arriver au milieu de ces gens qui marchent la tĂȘte en bas ! On les appelle les Antipattes[1] , je crois— cette fois, elle fut tout heureuse de ce qu’il n’y eĂ»t personne pour Ă©couter, car il lui sembla que ce n’était pas du tout le mot qu’il fallait — mais, je serai alors obligĂ©e de leur demander quel est le nom du pays, bien sĂ»r. S’il vous plaĂźt, madame, suis-je en Nouvelle-ZĂ©lande ou en Australie ? et elle essaya de faire la rĂ©vĂ©rence tout en parlant — imaginez ce que peut ĂȘtre la rĂ©vĂ©rence pendant qu’on tombe dans le vide ! Croyez-vous que vous en seriez capable ? Et la dame pensera que je suis une petite fille ignorante ! Non, il vaudra mieux ne rien demander ; peut-ĂȘtre que je verrai le nom Ă©crit quelque part. » Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. Comme il n’y avait rien d’autre Ă  faire, Alice se remit bientĂŽt Ă  parler. Je vais beaucoup manquer Ă  Dinah ce soir, j’en ai bien peur ! Dinah Ă©tait sa chatte. J’espĂšre qu’on pensera Ă  lui donner sa soucoupe de lait Ă  l’heure du thĂ©. Ma chĂšre Dinah, comme je voudrais t’avoir ici avec moi ! Il n’y a pas de souris dans l’air, je le crains fort, mais tu pourrais attraper une chauve-souris, et cela, vois-tu, cela ressemble beaucoup Ă  une souris. Mais est-ce que les chats mangent les chauves-souris ? Je me le demande. » A ce moment, Alice commença Ă  se sentir toute somnolente, et elle se mit Ă  rĂ©pĂ©ter, comme si elle rĂȘvait Est-ce que les chats mangent les chauves-souris ? Est-ce que les chats mangent les chauves-souris ? » et parfois Est-ce que les chauves-souris mangent les chats ? » car, voyez-vous,comme elle Ă©tait incapable de rĂ©pondre Ă  aucune des deux questions, peu importait qu’elle posĂąt l’une ou l’autre. Elle sentit qu’elle s’endormait pour de bon, et elle venait de commencer Ă  rĂȘver qu’elle marchait avec Dinah, la main dans la patte, en lui demandant trĂšs sĂ©rieusement Allons, Dinah, dis-moi la vĂ©ritĂ© as-tu jamais mangĂ© une chauve-souris ? » quand, brusquement, patatras ! elle atterrit sur un tas de branchages et de feuilles mortes, et sa chute prit fin. Alice ne s’était pas fait le moindre mal, et fut sur pied en un moment ; elle leva les yeux, mais tout Ă©tait noir au-dessus de sa tĂȘte. Devant elle s’étendait un autre couloir oĂč elle vit le Lapin Blanc en train de courir Ă  toute vitesse. Il n’y avait pas un instant Ă  perdre voilĂ  notre Alice partie, rapide comme le vent. Elle eut juste le temps d’entendre le Lapin dire, en tournant un coin Par mes oreilles et mes moustaches, comme il se fait tard ! » Elle tourna le coin Ă  son tour, trĂšs peu de temps aprĂšs lui, mais, quand elle l’eut tournĂ©, le Lapin avait disparu. Elle se trouvait Ă  prĂ©sent dans une longue salle basse Ă©clairĂ©e par une rangĂ©e de lampes accrochĂ©es au plafond. Il y avait plusieurs portes autour de la salle, mais elles Ă©taient toutes fermĂ©es Ă  clĂ© ; quand Alice eut marchĂ© d’abord dans un sens, puis dans l’autre, en essayant de les ouvrir une par une, elle s’en alla tristement vers le milieu de la piĂšce, en se demandant comment elle pourrait bien faire pour en sortir. Brusquement, elle se trouva prĂšs d’une petite table Ă  trois pieds, entiĂšrement faite de verre massif, sur laquelle il y avait une minuscule clĂ© d’or, et Alice pensa aussitĂŽt que cette clĂ© pouvait fort bien ouvrir l’une des portes de la salle. HĂ©las! Soit que les serrures fussent trop larges, soit que la clĂ© fĂ»t trop petite, aucune porte ne voulut s’ouvrir. NĂ©anmoins, la deuxiĂšme fois qu’Alice fit le tour de la piĂšce, elle dĂ©couvrit un rideau bas qu’elle n’avait pas encore remarquĂ© ; derriĂšre ce rideau se trouvait une petite porte haute de quarante centimĂštres environ elle essaya d’introduire la petite clĂ© d’or dans la serrure, et elle fut ravie de constater qu’elle s’y adaptait parfaitement ! Alice ouvrit la porte, et vit qu’elle donnait sur un petit couloir guĂšre plus grand qu’un trou Ă  rat ; s’étant agenouillĂ©e, elle aperçut au bout du couloir le jardin le plus adorable qu’on puisse imaginer. Comme elle dĂ©sirait sortir de cette piĂšce sombre, pour aller se promener au milieu des parterres de fleurs aux couleurs Ă©clatantes et des fraĂźches fontaines ! Mais elle ne pourrait mĂȘme pas faire passer sa tĂȘte par l’entrĂ©e ; et mĂȘme si ma tĂȘte pouvait passer, se disait la pauvre Alice, cela ne me servirait pas Ă  grand-chose Ă  cause de mes Ă©paules. Oh ! que je voudrais pouvoir rentrer en moi-mĂȘme comme une longue-vue ! Je crois que j’y arriverais si je savais seulement comment m’y prendre pour commencer. » Car,voyez-vous, il venait de se passer tant de choses bizarres, qu’elle en arrivait Ă  penser que fort peu de choses Ă©taient vraiment impossibles. Il semblait inutile de rester Ă  attendre prĂšs de la petite porte ; c’est pourquoi Alice revint vers la table, en espĂ©rant presque y trouver une autre clĂ©, ou, du moins, un livre contenant une recette pour faire rentrer les gens en eux-mĂȘmes, comme des longues-vues. Cette fois, elle y vit un petit flacon il n’y Ă©tait sĂ»rement pas tout Ă  l’heure, dit-elle », portant autour du goulot une Ă©tiquette de papier sur laquelle Ă©taient magnifiquement imprimĂ©s en grosses lettres ces deux mots BOIS MOI ». C’était trĂšs joli de dire Bois-moi », mais notre prudente petite Alice n’allait pas se dĂ©pĂȘcher d’obĂ©ir. Non, je vais d’abord bien regarder, pensa-t-elle, pour voir s’il y a le mot poison ; » car elle avait lu plusieurs petites histoires charmantes oĂč il Ă©tait question d’enfants brĂ»lĂ©s, ou dĂ©vorĂ©s par des bĂȘtes fĂ©roces, ou victimes de plusieurs autres mĂ©saventures, tout cela uniquement parce qu’ils avaient refusĂ© de se rappeler les simples rĂšgles de conduite que leurs amis leur avaient enseignĂ©es par exemple, qu’un tisonnier chauffĂ© au rouge vous brĂ»le si vous le tenez trop longtemps, ou que, si vous vous faites au doigt une coupure trĂšs profonde avec un couteau, votre doigt, d’ordinaire, se met Ă  saigner ; et Alice n’avait jamais oubliĂ© que si l’on boit une bonne partie du contenu d’une bouteille portant l’étiquette poison, cela ne manque presque jamais, tĂŽt ou tard, de vous causer des ennuis. Cependant, ce flacon ne portant dĂ©cidĂ©ment pas l’étiquette poison », Alice se hasarda Ă  en goĂ»ter le contenu ; comme il lui parut fort agrĂ©able en fait, cela rappelait Ă  la fois la tarte aux cerises, la crĂšme renversĂ©e, l’ananas, la dinde rĂŽtie, le caramel, et les rĂŽties chaudes bien beurrĂ©es, elle l’avala sĂ©ance tenante, jusqu’à la derniĂšre goutte. Quelle sensation bizarre ! dit Alice. Je dois ĂȘtre en train de rentrer en moi-mĂȘme, comme une longue-vue ! » Et c’était bien exact elle ne mesurait plus que vingt-cinq centimĂštres. Son visage s’éclaira Ă  l’idĂ©e qu’elle avait maintenant exactement la taille qu’il fallait pour franchir la petite porte et pĂ©nĂ©trer dans l’adorable jardin. NĂ©anmoins elle attendit d’abord quelques minutes pour voir si elle allait diminuer encore elle se sentait un peu inquiĂšte Ă  ce sujet ; car, voyez-vous, pensait Alice, Ă  la fin des fins je pourrais bien disparaĂźtre tout Ă  fait, comme une bougie. En ce cas, je me demande Ă  quoi je ressemblerais. » Et elle essaya d’imaginer Ă  quoi ressemble la flamme d’une bougie une fois que la bougie est Ă©teinte, car elle n’arrivait pas Ă  se rappeler avoir jamais vu chose pareille. Au bout d’un moment, comme rien de nouveau ne s’était produit, elle dĂ©cida d’aller immĂ©diatement dans le jardin. HĂ©las ! pauvre Alice ! DĂšs qu’elle fut arrivĂ©e Ă  la porte, elle s’aperçut qu’elle avait oubliĂ© la petite clĂ© d’or, et, quand elle revint Ă  la table pour s’en saisir, elle s’aperçut qu’il lui Ă©tait impossible de l’atteindre, quoiqu’elle pĂ»t la voir trĂšs nettement Ă  travers le verre. Elle essaya tant qu’elle put d’escalader un des pieds de la table, mais il Ă©tait trop glissant ; aussi, aprĂšs s’ĂȘtre Ă©puisĂ©e en efforts inutiles, la pauvre petite s’assit et fondit en larmes. Allons ! Cela ne sert Ă  rien de pleurer comme cela ! » se dit-elle d’un ton sĂ©vĂšre. Je te conseille de t’arrĂȘter Ă  l’instant ! » Elle avait coutume de se donner de trĂšs bons conseils quoiqu’elle ne les suivĂźt guĂšre, et, parfois, elle se rĂ©primandait si vertement que les larmes lui venaient aux yeux. Elle se rappelait qu’un jour elle avait essayĂ© de se gifler pour avoir trichĂ© au cours d’une partie de croquet qu’elle jouait contre elle-mĂȘme, car cette Ă©trange enfant aimait beaucoup faire semblant d’ĂȘtre deux personnes diffĂ©rentes. Mais c’est bien inutile Ă  prĂ©sent, pensa la pauvre Alice, de faire semblant d’ĂȘtre deux ! C’est tout juste s’il reste assez de moi pour former une seule personne digne de ce nom ! » BientĂŽt son regard tomba sur une petite boĂźte de verre placĂ©e sous la table ; elle l’ouvrit et y trouva un tout petit gĂąteau sur lequel les mots MANGE-MOI » Ă©taient trĂšs joliment tracĂ©s avec des raisins de Corinthe. Ma foi, je vais le manger, dit Alice ; s’il me fait grandir, je pourrai atteindre la clĂ© ; s’il me fait rapetisser, je pourrai me glisser sous la porte ; d’une façon comme de l’autre j’irai dans le jardin, et, ensuite, advienne que pourra. » Elle mangea un petit bout de gĂąteau, et se dit avec anxiĂ©tĂ© Vers le haut ou vers le bas ? » en tenant sa main sur sa tĂȘte pour sentir si elle allait monter ou descendre. Or, elle fut toute surprise de constater qu’elle gardait toujours la mĂȘme taille bien sĂ»r, c’est gĂ©nĂ©ralement ce qui arrive quand on mange des gĂąteaux, mais Alice avait tellement pris l’habitude de s’attendre Ă  des choses extravagantes, qu’il lui paraissait ennuyeux et stupide de voir la vie continuer de façon normale. C’est pourquoi elle se mit pour de bon Ă  la besogne et eut bientĂŽt fini le gĂąteau jusqu’à la derniĂšre miette. Le pitch La Reine dit Qu'on lui tranche la tĂȘte! La phrase qu'elle prononçait toujours, quand elle Ă©tait en colĂšre. . Et c'est pourquoi Alice rĂ©pondit Qui se soucie de votre avis, Ă  vous autres ? Vous n'ĂȘtes qu'un jeu de cartes! Et c'est pourquoi ils se mirent tous trĂšs en colĂšre, et prirent leur vol dans les airs, pour retomber tous sur Alice, comme une avalanche. Et je pense que vous ne devinerez jamais ce qu'il arriva ensuite. Ce qu'il arriva ensuite, ce fut qu'Alice s'Ă©veilla de son Ă©trange songe. Et elle dĂ©couvrit que les cartes n'Ă©taient que quelques feuilles tombĂ©es de l'arbre, que le vent lui avait plaquĂ©es contre le visage. Ne serait-ce pas dĂ©licieux que de faire, tout comme Alice, un curieux rĂȘve ? * Mon avis L'Ă©dition que je vous propose aujourd'hui d'Alice au pays des merveilles, une Ă©dition Garnier Flammarion intitulĂ©e Tout Alice, est incontournable pour tous les amateurs de Lewis Carroll. L'ouvrage contient en effet, non seulement les diffĂ©rentes versions d'Alice y compris les courts rĂ©cits intitulĂ©s Alice racontĂ©e aux petits enfants, mais aussi la "suite" du roman, intitulĂ©e De l'autre cĂŽtĂ© du miroir, ainsi que le long poĂšme en huit "crises" ! intitulĂ© La chasse au snark. Sans oublier un "appareil critique" consĂ©quent, comme on disait dans les milieux universitaires avant que ne soit inventĂ©s le livre numĂ©rique, les Ă©missions de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, ainsi que la voiture Ă©lectrique... Alice au pays des merveilles est une des merveilles absolues de la littĂ©rature du XIX° siĂšcle. Un chef d'oeuvre qui va bien au delĂ  du livre pour enfant et du conte prĂ©mĂąchĂ© pour les animations Disney vis Ă  vis desquelles je n'ai aucun a priori, au contraire, l'adaptation d'Alice est Ă©tonnamment fidĂšle et risquĂ©e pour un dessin animĂ© familial !. N’hĂ©sitez pas un seul instant, amis lecteurs qui avez atteint l'Ăąge adulte depuis peu... ou fort longtemps, et plongez dans la lecture de ce rĂ©cit absolument passionnant, d'une modernitĂ© absolue, qui vous offrira plusieurs heures d'Ă©motion, de surprises, d'Ă©clats de rire, tant l'ensemble de l'histoire est Ă©crite avec une vivacitĂ© Ă©tonnante, bourrĂ©e d'esprit, inattendue... Roi du jeu de mots, du coq-Ă -l'Ăąne, inventeur avec un demi-siĂšcle d'avance du surrĂ©alisme, Lewis Carroll dĂ©roule des dialogues qui fusent dans tous les sens, un feu d'artifice poĂ©tique, un rĂ©gal pour l'esprit ! Pas besoin de se lancer dans une exĂ©gĂšse psychanalytique de l'oeuvre, comme certains ont eu tendance Ă  le faire lisez, simplement, et vous verrez que votre cerveau vous livrera, en toute libertĂ©, sa propre interprĂ©tation ! * Illustration d'Ă©poque de John Tenniel * Indispensable dans toute bibliothĂšque, accessible Ă  tout Ăąge avec une lecture diffĂ©rente Ă  chaque fois, Alice est Ă  lire, absolument. Carroll Ă©tait, non pas en avance sur son temps il Ă©tait carrĂ©ment hors du temps ! Pour terminer, voici -gratuitement, offerte par le Tourne Page, une charade dans le ton Mon premier est une salade Mon second est une salade Mon troisiĂšme est une salade Mon quatriĂšme est une salade Mon cinquiĂšme est une salade Mon sixiĂšme est une salade Mon septiĂšme est une salade Mon huitiĂšme est une salade et Mon tout est un grand auteur anglais RĂ©ponse Lewis Scarroll ! Les huit scaroles Essayez-la autour de vous vous verrez, vous aurez un succĂšs fou ! Acheter sur Amazon 1 juin 2016 3 01 /06 /juin /2016 1453 Alice au pays des merveilles, ou le dĂ©lire psychotique?Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles est une Ɠuvre schizophrĂšne, comportant deux lectures accessibles aux enfants a partir d’une dizaine d’annĂ©es cependant, touchĂ©s par le cĂŽtĂ© merveilleux de ce monde, et aux adultes, intĂ©ressĂ©s par les trouvailles de jeux de mots humoristiques et par les notions mathĂ©matiques dissimulĂ©es. En outre, c’est aussi une analyse psychologique complĂšte de l’enfance, avec ses symboles universels. Alice au pays des merveilles » est le titre d’un livre Ă©crit par Lewis Caroll paru en 1865. Ses plus cĂ©lĂšbres adaptations Ă  l’écran furent tout d’abord le dessin animĂ©e rĂ©alisĂ© par les studios Walt Dysney en 1951, et derniĂšrement le film mis en scĂšne par Tim Burton 2010.Alice, jeune fille ou bien jeune femme, selon les versions de bonne famille, vit Ă  Londres en pleine Ă©poque Victorienne. Au dĂ©but de l’histoire, Alice est avec sa sƓur en forĂȘt. Alice semble subir la lecture que lui fait sa sƓur. Elle aperçoit un lapin et dĂ©cide de le suivre. Elle tombe dans un trou prĂ©sent dans le creux des racines d’un arbre et se retrouve au pays des du film commence 13 ans plus tard. Alice est invitĂ©e Ă  un repas dans le jardin d’un ex-ami et collĂšgue de son pĂšre. Le fils de ce dernier souhaite demander la main d’Alice Ă  l’occasion de cette folie est vĂ©ritablement au centre de cette Ɠuvre. Elle se demande plusieurs fois si elle n’est pas folle au dĂ©but du film, et elle semble Ă©galement avoir des rĂ©flexions bizarres comme j’imaginais les hommes en jupe et les femmes en pantalon » ou bien encore je me demandais ce que ça faisait de voler ». Elle s’enfuie et arrive au pays des merveilles aprĂšs avoir refusĂ© la demande en pays des merveilles ressemble Ă  un dĂ©lire psychotique. Il existe un trouble grave du rapport Ă  la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure Alice perçoit des choses que les autres ne voient pas. Elle crĂ©e par son dĂ©lire une autre rĂ©alitĂ© constituĂ©e d’élĂ©ments internes. Lors du film, Alice dĂ©clare Ă  la fin du film, que les diffĂ©rents personnages la renvoyaient Ă  des personnes participants Ă  la garden party ». Il existe ainsi un conflit vĂ©ritable entre le Moi et la troubles identitaires sont Ă©galement prĂ©sents elle grandit et rapetisse comme si son corps ne dĂ©marquait plus la diffĂ©rence entre intĂ©rieur et extĂ©rieur le sentiment d’Alice d’ĂȘtre rĂ©elle et entiĂšre n’est plus assurĂ© et constant. Cette fragilitĂ© du Moi est Ă©voquĂ©e Ă  travers les angoisses de morcellement. Durant tout le film la reine rouge souhaite couper la tĂȘte aux autres. Chaque individu vivant dans le royaume peut perdre la tĂȘte » angoisse d’anĂ©antissement mais cela renvoie aussi Ă  la folie. Le Moi est fragile, et la diffĂ©rence des sexes peut ne plus exister lorsqu’Alice explique qu’elle imaginait les hommes en jupe et les femmes en pantalon elle Ă©voque la suppression de cette troubles identitaires sont Ă©voquĂ©s au dĂ©but du film lorsque tout le monde se demande si elle est Alice est-elle vraiment elle? Les mĂ©canismes de dĂ©fenses mis en place dans l’univers d’Alice est principalement le clivage il existe, comme dans la position schizo-paranoĂŻde de MĂ©lanie Klein, une bonne mĂšre et une mauvaise mĂšre. La mauvaise mĂšre tentant de tuer Alice qui ne nomme jamais Alice pour mieux la dĂ©-personnifier et la bonne mĂšre, assez peu contenante demande Ă  Alice de tuer la crĂ©ature la plus malĂ©fique de la reine rouge. La cause de la fixation Ă  ce stade assez archaĂŻque qu’est la position schizo-paranoĂŻde serait sĂ»rement dĂ» Ă  un mauvais investissement de la bonne mĂšre, qui ne semble pas ĂȘtre suffisamment folie est caractĂ©risĂ©e par l’énorme tĂȘte de la reine rouge. Alice projette sur elle la folie qui l’assaille. Cette tĂȘte semble toujours Ă  deux doigts d’exploser, comme si les limites entre interne et externe semblaient confuses. Cette folie pouvant exploser Ă  tout moment. Qui a-t-il de mieux pour contenir tout cette folie symbolisĂ©e par une tĂȘte? Et bien le chapelier est lĂ  pour crĂ©er des chapeaux afin de protĂ©ger cette Alice lors de la fĂȘte, la reine rouge est entourĂ©e de personnes semblant comme elle avec des nez, gorges et tĂȘtes difformes cependant il ne s’agit que d’imposteurs ce masquant derriĂšre des artifices. Alice avec sa folie semble Ă©prouver la mĂȘme diffĂ©rence face aux autres personnes prĂ©sentes dans le semble ĂȘtre perçu comme une figure divine au cƓur du pays des merveilles, elle ne souhaite pas au dĂ©part attaquer cette crĂ©ature, puis elle se dĂ©cidera Ă  la tuer en commencer par lui couper la langue dĂšs le dĂ©part lorsque le langage ne peut pas symboliser, alors cela se passe dans l’acte.Enfin, le temps, renvoyant au rapport Ă  la rĂ©alitĂ©, est trĂšs important dans l’Ɠuvre originale. Il rappelle encore l’incapacitĂ© Ă  diffĂ©rencier le rĂ©el et le au pays des merveilles, permet d’apprĂ©hender la dĂ©compensation d’une jeune psychotique et de s’immerger dans sa point de vue psychanalytyiqueC’est la psychanalyse qui peut rendre compte le mieux de l’effet de cette Ɠuvre." En 1966, sur France Culture, le flamboyant Jacques Lacan rendait hommage Ă  Lewis Caroll, passant au tamis de la psychanalyse les Aventures d'Alice au pays des merveilles, cĂ©lĂšbres et cĂ©lĂ©brĂ©es dans le monde archive Ă  réécouter, alors que la jeune Alice souffle ses 150 bougies c'est le 4 juillet 1865 que paraissait le rĂ©cit de son passage Ă  travers le au pays des merveilles,c'est une oeuvre Ă©nigmatique dans la mesure oĂč elle "produit un malaise dont il dĂ©coule une joie singuliĂšre", et oĂč elle possĂšde une prise considĂ©rable sur son lecteur sans qu'y soit Ă©voquĂ©es les notions de tragĂ©die, de destin ou de jeunesse."C’est bien lĂ  le secret, et qui touche au rĂ©seau le plus pur de notre condition d’ĂȘtre le symbolique, l’imaginaire et le rĂ©el", estimait le psychanalyste Jacques Lacan sur France Culture en lui, seule sa discipline peut lever le mystĂšre de cette oeuvre en convoquant notamment la "thĂ©orie du sujet", qui explique comment Lewis Caroll, en s'adressant Ă  la petite fille, peut tous nous attention, il ne s'agit pas d'avoir recours Ă  une "psychanalyse qui court les rues". Lacan © SEUIL / J. BAUER Seule la psychanalyse Ă©claire la portĂ©e d’objet absolu que peut prendre la petite fille. C’est parce qu’elle incarne une entitĂ© nĂ©gative qui porte un nom que je n'ai pas Ă  prononcer ici si je ne veux pas embarquer mes auditeurs dans les confusions ordinaires. Jacques Lacan Ă  propos d'Alice au pays des merveilles, 1966 Histoire de film d’animation Alice aux pays des merveilles » de Disney PubliĂ© le 05 February 2017 Ă  0900 En 1951, Walt Disney a rĂ©alisĂ© un film d'animation portant le titre Alice au pays des merveilles». Ce ne fut pas le film de Disney le plus rĂ©ussi dans son historique mais beaucoup de gens se souviennent encore. Il faut savoir que Walt Disney ne manque d’exprimer son amour infini aux romans de Lewis Caroll en disant qu’Alice aux pays des merveilles est la seule et unique histoire de la littĂ©rature anglaise qui l’avait sĂ©duite depuis son enfance. Au fil des annĂ©es et avec son expĂ©rience dans la crĂ©ation vidĂ©o pour les dessins animĂ©s, il a pu acheter les droits d’histoire de film d’animation. Cet amour incontestable ressenti par Walt Disnezy face aux livres d’Alice Ă©mane de l’admiration que Lewis Caroll a envers l’enfance ce qui s’aligne parfaitement avec les valeurs de Disney. En ce sens, il a observĂ© que les gens grandissent rapidement et ils oublient carrĂ©ment comme ils Ă©taient ce qui rend leur Ă©ducation Ă  tout enfant nĂ©faste. Son objectif est de faire revivre la crĂ©ativitĂ© et redonner la valeur Ă  chaque enfant Ă  travers ses rĂ©alisations. DĂ©but d’Alice aux pays des merveilles Le point de dĂ©part de ce film Ă©tait assez modeste avec des sĂ©ries courtes que Walt Disney a nommĂ© Alice Comedies » en 1920. Ces sĂ©ries lui ont apportĂ© du succĂšs alors que le principe Ă©tait simple une petite fille, Alice, qui traversait un monde colorĂ© et dessinĂ©. Et c’est Ă  ce moment lĂ  que Walt a eu la conviction de la rĂ©ussite phĂ©nomĂ©nale que la rĂ©alisation d’un film focalisĂ© sur l’histoire de Lewis Caroll. En 1931, Walt Disney a finalement acquis les droits pour les illustrations Tenniel et il a donnĂ© une valorisation Ă  la version Live-Action et animation de l’histoire sans oublier de valoriser la vedette Mary Pickford pour son rĂŽle d’Alice. En 1933, des tests d’écran en couleur ont Ă©tĂ© faits pour elle et Walt a lĂąchĂ© temporairement le projet Ă  cause des adaptations de Paramount en cette annĂ©e. Walt n’a pas reportĂ© son projet ! Au contraire, il a enregistrĂ© le titre du film chez Motion Picture Association of America en 1938 et a engagĂ© Al Perkins, spĂ©cialiste de storyboard, et David directeur artistique, afin que la conceptualisation de l’idĂ©e soit bien affinĂ©e pour rĂ©aliser ce film d’animation. En 1939, l’histoire de film est maintenant finalisĂ©e sauf que Disney constate que les dessins de son directeur artistique sont similaires Ă  ceux de Tenniel ce qui rend l’animation une mission impossible ! Par ailleurs, le ton dominant sur le script de Perkins est assez mĂ©lancolique et caricatural. Vu la seconde guerre mondiale et le volume du travail attendu pour la rĂ©alisation de ce film, le projet a subi encore un report. En juin 1947, Walt a entamĂ© sĂ©rieusement la production de son film en faisant appel Ă  Aldous Huxely pour la réécriture du script et hĂ©las, le rĂ©sultat est loin d’ĂȘtre satisfaisant pour Disney vu que la version finale constitue une adaptation complĂšte de livre de Caroll. En revanche, il a refait les dessins de fond pour Mary Blair afin qu’ils soient compatibles aux illustrations de Tenniel surtout avec l’usage des couleurs vives. En outre, le script a Ă©tĂ© sujet de modification pour qu’il traduise de bonne ambiance musicale, comique et lunatique du livre de Caroll. La sĂ©lection de l’actrice qui va jouer le rĂŽle principal d’Alice pour ce film d’animation Ă©tait une tache fastidieuse pour Walt puisque plus de 200 actrices ont Ă©tĂ© sujet de sĂ©lection pour choisir finalement une jeune fille de 14 ans, Kathryn Beaumont. Si vous avez idĂ©e de crĂ©ation vidĂ©o d’animation, Taktil, agence motion design au Maroc, Ă©tudie votre idĂ©e pour la dĂ©nicher en Ă©tapes simples Ă  exĂ©cuter par l’équipe de motion design.

alice au pays des merveilles histoire Ă  lire